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 Non... tu n'oserais quand même pas...

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Shibata Ranmaru
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Shibata Ranmaru


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MessageSujet: Non... tu n'oserais quand même pas...
Non... tu n'oserais quand même pas... EmptyDim 20 Mai - 21:43

Takaba Sei & Shibata Ranmaru

Parc, le 07 mai 2010 à 01:05


D’un pas lent je quittai le bar où j’avais passé une petite partie de ma soirée. Il n’était pas tard, mais je savais que je n’aurais pas pu attendre plus longtemps sans risque que ces deux dernières heures soient gâchées. Je pris mon portable dans la poche de ma veste, pour regarder vaguement l’heure, puis le remis dans ma poche en m’arrêtant sur le bord de la route. Je regardai sagement des deux côtés de la route pour voir si je pouvais traverser et… 3… 2… 1…

- Attends !

Je me retournai, feignant la surprise, en voyant venir vers moi le jeune homme que j’avais prudemment aguiché au bar, usant de sourires timides, de gestes lascifs et de légers passages de langue sur mes lèvres. Non, tous ces efforts n’étaient pas nécessaires, j’étais un démon, je pouvais le faire plier rien qu’en le souhaitant… mais c’était beaucoup moins amusant… la finalité était bien moins divertissante. Chasser pour chasser, je savais faire… mais séduire mes proies c’était plus dans ma nature. Séduire un jeune étudiant en médecine hétéro qui se sent coupable de passer une soirée dans un bar avec ses copains au lieu de rester le nez dans ses bouquins, jamais je n’aurais laissé passer une occasion pareil. Il était tellement assidu… c’était presque dommage qu’il meure avant de pouvoir finir brillamment ses études. Presque.

- Je te raccompagne.
- Eh ? Tu n’es pas obligé, tu sais… En plus tu m’as dit que tu devais rentrer réviser…
- Il fait nuit noire, c’est dangereux de sortir seul. Je n’arriverais pas à me concentrer si je ne suis pas sûr que tu rentres chez toi sain et sauf.
- D’accord, alors…

Je lui souris, il me sourit et on traversa la route pour prendre le chemin de mon appartement. En prenant pour cible un hétéro aussi coincé que lui, j’étais certain qu’il n’avait pas dit à ses copains qu’il me raccompagnait à mon appartement. Aussi prude lui paraissais-je, aussi sérieux était-il, j’étais certain que s’il venait chez moi, ce n’était pas pour faire un scrabble.
J’étais chanceux tout de même, il se trouvait que non seulement il était le plus sérieux et le plus coincé de ses copains - j’aimais les défis -, mais c’était aussi, de loin, le plus séduisant. D’accord, j’en avais connu des encore plus beaux, mais la nuit allait être sauvage.

On entra dans le parc, raccourci vers mon appartement, endroit où j’étais sûr qu’on ne nous verrait pas ensemble… et un coin sombre et désert l’aiderait peut-être à prendre les devants avant que je ne lui saute dessus à mon appartement… il faut dire que j’avais un peu peur de l’effrayer si je me montrais trop entreprenant pour ce que je lui avais raconté. Même s’il avait peu de chance de pouvoir fuir une fois chez moi, il me priverait d’un bon moment s’il décidait qu’il était trop hétéro pour s’amuser un peu.
Je l’avais appâté en me faisant passer pour un pauvre garçon qui venait de se faire plaquer par son copain… mon air malheureux alors que j’étais installé tout seul à une table l’avait intrigué, il avait fait semblant de vouloir du feu pour allumer sa cigarette et on avait entamé la conversation. Il avait fallu une petite demi-heure avant que je lui explique ma situation, j’avais rougi en lui avouant qu’il s’agissait bien d’ « un copain ». Même s’il était hétéro, il était assez romantique pour que mon petit cœur brisé l’attendrisse… j’étais tellement vulnérable… Du coup je savais aussi qu’il me raccompagnerait lorsque je partirais seul, à pieds.

Je me rapprochai un peu de lui, juste pour frôler sa main et je glissai la mienne dans ma poche quand il voulut attraper mes doigts. Je cachai un sourire en baissant la tête, qu’est-ce qu’il était facile à manipuler finalement… mais ça n’en ôtait pas mon envie de le ramener chez moi.

- Dévore-le…

Ah ! Je me passai une main sur le front. Une soirée entière sans l’entendre, c’était trop beau. Mais, non, je n’avais pas l’intention de le dévorer, j’avais d’autres projets pour lui avant ça.
Ma proie s’arrêta et il attrapa mon bras pour me tourner vers lui. Il me regarda d’un air soucieux.

- Est-ce que ça va ?
- O-oui, désolé… Je pensais juste à…

Je ne finis pas ma phrase et me mordis la lèvre en détournant les yeux. Je l’entendis soupirer, il comprit que je parlais de mon supposé copain. Il prit ma main et recommença à marcher en m’entrainant avec lui.

- Alors on va discuter pour t’empêcher d’y penser ! dit-il d’un ton assuré.
- … tu es gentil…

Il s’arrêta de nouveau pour se retourner vers moi. Bon, à ce rythme on n’arrivera jamais à mon appartement. Je haussai les sourcils, me demandant ce qui lui arrivait cette fois. Sa main libre se glissa dans mon cou et il se pencha vers moi pour poser ses lèvres sur les miennes. Victoire !!
Audacieusement, il glissa sa langue contre mes lèvres pour que je les entrouvre et il me serra contre lui alors qu’il approfondissait le baiser. Ah, bon, il était plus offensif que je le pensais. Tant mieux.


Dernière édition par Shibata Ranmaru le Ven 10 Aoû - 23:04, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Non... tu n'oserais quand même pas...
Non... tu n'oserais quand même pas... EmptyDim 3 Juin - 23:01

Comme presque tous les soirs j’étais au bar pour boire, danser et surtout passer du bon temps avec un bel apollon à se frotter, à se dandiner, se tripoter et puis finir la soirée en privé pour faire la communion de nos deux corps. Et ce soir ne devait pas faire exception, je dansais collé/serré avec un beau jeune homme mes mains se baladaient sur son corps s’arrêtant sur ses appétissantes fesses rondes tandis que les siennes s’étaient logées dans mon dos sous le marcel qui se trouvait sous ma chemise. Sa langue se promenait dans mon cou étouffant ainsi ses nombreux gémissements dû à mes caressent et nos coups de hanches aux rythmes de la musique du dance floor. J’étais donc en charmante compagnie quand je remarquai Ranmaru qui avait trouvé une nouvelle cible et donc me faire raté mon coup, j’allais encore devoir l’empêcher de prendre une vie mais quel salaud il ne pouvait pas choisir un autre moment, non, il fallait que ça soit quand j’emballais, quel con! J’allais être frustré et se serait sa faute, il va prendre cher, on ne joue pas avec ma libido non mais oh! Ne voulant pas perdre une nouvelle vie, je surveillais le moindre de ses gestes, de ses actions. Tandis que le jeune éphèbe, qui était vraiment jeune il ne devait pas être majeur ou s’il l’était, il ne l’était pas depuis longtemps, grognait de frustration étant donné qu’il n’était plus au centre de mes attentions, il se mit à me mordiller et donner des coups de reins plus rapides, ce Ranmaru allait vraiment le regretter de me faire rater ce jolie petit fessier. Et les voilà qu’ils s’en allaient, je m’excusai auprès de mon adorable compagnon qui essaya de m’empêcher de partir, je lui passai ma carte avec mes coordonnés et lui dis qu’il pouvait m’appeler s’il le souhaitait et le fit rentrer chez lui je ne voulais pas qu’il lui arrive quelque chose à ce petit être de débauche, avant de partir on se roula une pelle d’enfer, c’est vraiment rageant de ne pas pouvoir profiter de ce jeune homme plus longtemps.

Je me mis à la poursuite des deux hommes, il allait vraiment me le payer, je n’ai jamais été autant frustré enfin pas que je me m’en souvienne vu que ma vie humaine fut effacé. Evidemment j’aurais pu le laisser faire vu que je suis un démon mais je ne suis pas comme tout le monde j’aime les humains enfin ça ce n’était pas trop difficile à comprendre je pense vu la soirée. Je ferais tout pour les sauver et celui-ci aussi même si je devais me battre pour cela, on doit faire la même taille, tous les deux fins mais je suis plus viril que lui et surtout j’ai mes talismans. Enfin bref, ils se dirigeaient vers le parc où je les rejoints, je me cachais pour les observer et analyser la situation. Quand l’humain commença à l’embrasser je sortis de ma cachette. J’allais jouer un rôle pour sauver l’âme de ce pauvre homme.

-Ran, tu m’avais promis d’arrêter, je te faisais confiance, je ne peux plus accepter que tu me trompes je t’aime mais je ne peux plus le supporter c’est trop dur. J’essayais d’être crédible, ce qui a l’air d’être le cas vu l’air perdu de l’humain, son air décontenancé. Je m’incline devant. Je suis vraiment navré de tout ça, je suis vraiment désolé mais vous devriez rentrer chez vous, c’est entre lui et moi.
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MessageSujet: Re: Non... tu n'oserais quand même pas...
Non... tu n'oserais quand même pas... EmptyJeu 7 Juin - 9:53

Je dois dire que je n’étais pas peu fier de moi. Aurais-je, en début de soirée, imaginé que ce garçon serait finalement aussi peu gêné d’embrasser un autre homme ? Ou alors lui avais-je vrai fait basculer son petit cœur d’humain romantique… hmm possible, mais peu m’importait, le pauvre, n’aurait sans doute pas le temps de le regretter.

Innocemment - enfin, pour lui - je passai mes bras autour de son cou et le laissai prendre un peu plus sauvagement possession de ma bouche. Comme toujours, je ne m’étais pas trompé dans le choix de ma cible, à moins que les hommes soient tous comme ça après tout, ce qui ne m’étonnerait même pas je dois dire.

- Dévore-le…

Je rompis le baiser en soupirant mais, encore une fois, l’humain ne comprit pas me véritable état d’esprit et d’un léger sourire sur ses lèvres, je vis qu’il prenait ça pour un soupir d’aise. Bon, beh au moins il semblait sûr de sa capacité à embrasser… ce que je ne lui enlèverais pas, pour tout avouer.

Mais les choses cessèrent là de se dérouler selon mon plan. J’entendis des pas s’approcher, des pas que je reconnus en une fraction de seconde, et ils étaient déjà malheureusement trop près pour que je puisse partir avec ma proie.

- Ran, tu m’avais promis d’arrêter, je te faisais confiance, je ne peux plus accepter que tu me trompes je t’aime mais je ne peux plus le supporter c’est trop dur.

J’écarquillai les yeux, outré, en me tournant vers le démon qui venait de nous rejoindre. Oh alors ça non ! Comment est-ce qu’il osait ?
L’humain s’écarta de moi pour le regarder, complètement déboussolé par les paroles de Sei, et je dus me contenir de toutes mes forces pour ne pas lui sauter dessus maintenant et le dévorer. Ce démon débile ne pourrait même pas m’en empêcher si je décidais d’attaquer maintenant.

- Je suis vraiment navré de tout ça, je suis vraiment désolé mais vous devriez rentrer chez vous, c’est entre lui et moi.

Je levai les yeux au ciel alors que le gentil petit hétéro me regardait de nouveau. C’est vrai qu’il était crédule ce pauvre petit… comment pouvait-il imaginer une seule seconde que ce démon de bas étage pourrait m’avoir brisé le cœur ? Je n’étais quand même pas aussi désespéré que ça, mince !

- Est-ce que c’est vrai ? T-tu m’as menti ?

J’ouvris la bouche. Mais quoi, je n’allais pas protester et m’accrocher à lui… certes, perdre une proie n’était pas quelque chose d’agréable, et Sei allait douloureusement me le payer, néanmoins ce n’était qu’un humain, qu’une proie, et j’avais un égo trop élevé pour me rabaisser à le supplier.

- Faut dire que t’es crédule, ça aurait été bête de ne pas en profiter.

Je fis un sourire en coin, il fallait qu’il se tire vite fait de là s’il ne voulait pas être en première loge pour voir la leçon que j’allais administrer à l’autre démon. C’était plus sûr pour lui de se casser de toute manière, et puis je ne retournais jamais voir les proies que je ratais, donc cet humain ne me reverrait pas… et puis il ne parlerait jamais de moi, qu’est-ce qu’il dirait à ses potes ? Qu’il s’était fait mettre le grappin dessus par un mec qui s’était fait passer pour une pauvre âme blessée et qu’il s’était laissé avoir ? Il était bien trop sérieux pour ça.

Sans même penser à me frapper, il tourna les talons et s’en alla. Je le regardai, blasé. Mince quand même, une superbe soirée venait de me passer sous le nez à cause d’un putain de démon qui se croyait trop bien pour laisser ses congénères faire honnêtement leur travail.

- Venge-toi…

Quand l’humain fut hors de portée et hors de voix, je laissai éclater ma colère et je me retournai vers Sei.

- Toi… commençai d’une voix macabrement calme. Je vais te faire passer l’envie de m’enlever mes proies…

D’un revers, je le giflai, si puissamment qu’il fit un bon de plusieurs mètres avant de finir son vol contre le tronc d’un arbre. Jusqu’à présent, j’avais été relativement calme avec lui, et je ne lui avais pas encore fait connaitre toute l’étendue de ma puissance, il allait rapidement regretter de s’être frotté à ma folie.
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MessageSujet: Re: Non... tu n'oserais quand même pas...
Non... tu n'oserais quand même pas... EmptyVen 10 Aoû - 20:53

Apres tous ses siècles il avait appris à cacher da présence, il pouvait être indétectable s’il le souhaitait tous les anges et démons avec une certaine expérience avaient cette capacité. Il avait donc pu suivre les deux hommes depuis le club sans être repéré, arrivé dans le parc il s’est faufilé contre un arbre non loin. Enfin j’aurais pu me mettre plus loin j’aurais aussi bien entendu et vu qu’à ma place l’avantage d’être immortel. Quand je senti que le moment était le bon je sorti de ma cachette laissant sa présence détectable, ses pas et autres petits indices de sa présence. Et je les rejoins jouant ainsi la comédie, il m’a détruit la soirée, j’allais me faire un magnifique petit cul et là je suis diablement frustré alors il va prendre cher et s’il croit qu’il va pouvoir s’éclater il peut se fourrer le doigt ou je pense et là encore je l’envie le bougre. J’adore la tête qu’il tire, il ne s’y attendait pas mouhahahaha. Ce mec m’énerve il est aussi bandant qu’il m’énerve et mon dieu qu’il est excitant et je n’ai pas l’habitude de jurer, genre. « Faut dire que t’es crédule, ça aurait été bête de ne pas en profiter. » A cette phrase je le gifle avec la force d’un humain, quel salaud, je ne supporte pas qu’on fasse du mal à humain, mmh sa peau est douce, rhâ pourquoi je pense ça maintenant, c’est sa faute ça ! Je suis en manque donc je suis trop sensible rhâ. Ah ben voilà une fois que l’humain est parti je me pris un revers magistral qui m’envoya plusieurs mètres plus loin contre un arbre wouaaaaaaaa ça décoiffe. Je me relève passe mes mains dans les cheveux ça va je ne suis pas décoiffé, ah le gel des démons est démoniaque puis m’élance le pousse et met à califourchon sur lui et lui donna un combo de poing dans le visage, sur son beau visage, c’est vraiment dommage de le frapper là il est vraiment beau mais il m’horripile, rien que de parler de lui me met hors de moi. Je ne comprends pas comment on peut être aussi cruel envers quelqu’un qui ne vous a rien fait, ce pauvre homme ne lui avait rien demandé, il était tranquille alors pourquoi ? Ça lui apporte quoi sérieusement ? Je vais devoir me battre encore avec un démon ça me gonfle je préfère faire l’amour que de me battre, ça m’apporte plus, ça sert… Rhâ je veux baiser, le petit jeune du club était trop craquant et consentant ça aurait été le pied, il savait y faire ce petit et il avait tout ce qu’il faut ou il faut mais non je n’ai pas pu l’avoir à cause de ce bougre sous moi ! « J’allais m’envoyer en l’air toute la nuit avec une créature de rêve tu vas me le payer ! »
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Sakuya Toya
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MessageSujet: Re: Non... tu n'oserais quand même pas...
Non... tu n'oserais quand même pas... EmptySam 11 Aoû - 13:26

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MessageSujet: Re: Non... tu n'oserais quand même pas...
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