Me voilà lever depuis six heure du matin. Pourquoi m'être levée si tôt? Et bien je me devais de me préparer à faire quelque chose dont je ne serais pas fière du tout.
J'enfila des vêtements noirs que j'avais posé sur le bout de mon lit, la veille, un t-shirt noir, un jean moulant en cuir noir et une paire de botte noire à talon et me coiffa rapidement, attachant bien mes cheveux en queue de cheval. Je me regarda un dernier moment, puis souffla un bon coup en prenant rapidement mon sac, un peu lourd, rempli d'appareil utile me permettant de prendre en photo quelques éléments qui me permettrait d'écrire un article énorme.
Où allais-je? Au bureau du chef du parti conservateur. Au bureau de monsieur Aihara Takuya. Suis-je folle d'allée dans son bureau? Je crois que oui, mais je pense qu'il est dans mon devoir de savoir qu'est-ce qu'il peut bien cacher dans son bureau. Ce Aihara Takuya est d'une beauté à vous aveuglez. Je pense qu'aucune fille ne peut résister à son charme... Enfin, pour ma part, je pense que j'ai bien réussi à ne pas y résister et ne voterais en aucun cas pour son parti. Et puis, il m'inspire rien de bon! Enfin, je crois que c'est typique à Tokyo qu'il y ait des gens qui n'inspire rien de bons, même quand ils ont des allures de dieux grecques.
J'enfila ma paire de lunette de soleil, puis referma la porte de chez moi à clé. Je monta au volant de ma voiture et me dirigea vers l'immeuble ou était le bureau du secrétaire du chef de l'Etat.
Après être arrivée devant l'immeuble, je pris une grande inspiration et je descendis enfin de la voiture, me dirigeant, confiante, à l'entrée. J'alla rapidement à l’accueil et je prétexta avoir un rendez-vous avec le chef du parti conservateur et pus facilement entrer, sans qu'on me demande mon prénom. Bravo les hôtesses d'accueil! N'importe qui pouvait aller voir le secrétaire du chef d'Etat ou quoi? Je soupira, hochant de la tête de gauche à droite.
Je monta dans un ascenseur, allant au cinquième étage, comme me l'avait bien indiqué l’hôtesse, puis me dirigea vers le bureau et au moment ou j'allais toquer à la porte, une femme sortie de nulle part et se plaqua contre la porte.
-Bonjour. J'ai rendez-vous avec Monsieur Aihara...Elle me regarda un moment, me souriant toujours, puis se décala de la porte.
-Vous êtes pile à l'heure mademoiselle Haruka! Me dit-elle en m'ouvrant la porte du bureau.
Je la regarda un moment, puis reprenant mes esprits, j'entra dans le bureau, bien ranger. Aucun papier ne traîner dans cette pièce. Je tourna mon visage vers la secrétaire et remarqua qu'elle était sortie du bureau et avait refermé la porte derrière elle.
Je soupira un bon coup, puis sortis mon appareil photo de mon sac et ainsi que mon mini PC portable que je brancha avec l'ordinateur présent sur le bureau et me mis a transférer tous les dossiers sur le mien, tout en fouillant dans de nombreux tiroir a la recherche de dossier compromettant ou autre.
Je pris en photo plusieurs dossier d'employé travaillant ou ayant travaillé pour le chef du parti conservateur et au moment ou je m’apprêtais a refermé le tiroir, je sentis un objet bougé au fond, je releva tous les dossier, puis remarqua une sorte de petit coffre et l'ouvris assez facilement avec une barrette que j'avais dans les cheveux. Le petit coffre ouvert, une étrange lumière y sortit et je recula rapidement, plissant les yeux, puis après un moment, je me rapprocha du tiroir et y trouva un livre. Un livre pas comme les autres. Je souffla un bon coup et regarda un moment le livre, il avait l'air d'avoir été décoré avec des feuilles d'or et n'avait pas du tout l'air d'être écrit d'une langue que je connaissais. Je me pinça la lèvre, puis ma main se rapprocha doucement de l'objet, mais ayant entendu des gens discutés, je referma le coffre, replaça les dossiers, puis claqua le tiroir, rangeant mon appareil photo ainsi que mon PC portable et ne me rendis pas compte que j'avais laissé branché le fil pour relier les deux ordinateurs et m'installa rapidement sur la chaise au même moment ou la porte s'ouvrit sur le chef du parti conservateur. Fiou...