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 Quand on oublie de réfléchir... [Akira]

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MessageSujet: Quand on oublie de réfléchir... [Akira]
Quand on oublie de réfléchir... [Akira] EmptyVen 21 Jan - 22:22

Quand on oublie de réfléchir... [Akira] 11siglx

Tout cela était une erreur. Oui, les erreurs, il les avaient accumulés tout au long de cette histoire. Il ne savait plus quoi faire ni où il en était dans tout cela. Chaque matin depuis une semaine exactement, il s’était levé machinalement, sans vraiment y penser… et encore moins le vouloir. Il passa une main agacée dans ses cheveux. Il était même allé jusqu’à chercher l’adresse d’Akira… Cinglé… L’Ange le rendait fou. Il n’avait jamais utiliser son réseau d’informations à des fins personnelles ! Pas même pour retrouver son père ou sa sœur ! Il se l’était toujours interdit… alors pourquoi dérogeait-il à la règle lorsque cela concernait Akira ? Il n’avait même pas eu une ombre de doutes avant de le faire. Même passer et repasser la fameuse scène qui s’était déroulée dans la rue dans son esprit ne lui donnait pas les réponses attendues. Pendant sept jours entiers, il s’était torturer en repenser à tout cela. Il n’acceptait pas le fait d’être perdu, de ne pas savoir… Telles des mantras, les paroles d’Akira ressurgissaient dans son esprit à tout moment de la journée. Sa concentration n’en était que plus affectée que d’habitude. Il ne savait plus où donner de la tête entre son empathie, son travail d’idole, les autres êtres surnaturels qui lui tournaient autour, ses clients qui le pressaient pour des informations, et… et surtout Akira. Il était même aller jusqu’à refuser inconsciemment une merveilleuse proposition de jouer dans un film en tant qu’acteur principal… un superbe rôle taillé exprès dans ses cordes… Son manageur avait faillit le tuer quand il l’avait appris… et Aoi pouvait parier sur le fait que le réalisateur hésiterait à huit fois avant de lui offrir une nouvelle fois un rôle… C’était presque un sabotage de carrière ce qu’il venait de faire. Il n’avait pas besoin d’une mauvaise réputation dans le monde du cinéma.

Un soupir. Désormais, ces cheveux étaient en bataille. Sa lèvre inférieure en pâtissait également. Il laissa tomber sa tête en avant, son front heurtant la table. Il jeta un regard noir à son ordinateur portable. Sur l’écran, clignotait une petite fenêtre avertissant d’un nouveau mail reçu. C’était la réponse… la fameuse adresse d’Akira. Il venait de la recevoir… enfin… cela faisait plus de deux heures, en vérité… Mais il n’arrivait pas à convaincre de l’ouvrir ou de l’effacer. La moindre décision concernant l’Ange lui provoquait des migraines incroyables…

Ces plus grandes questions concernaient toujours Akira ces derniers temps. C’en était affligeant… stupide… Il n’osait même pas mettre un mot sur ses émotions tellement qu’il avait peur de la réalité. Il niait tout en bloc… mais pour combien de temps ? Il avait même ignorer la douleur qu’il avait ressentit chez Akira lorsque ce dernier était parti… Il n’avait même pas pleurer. Non… il s’était déjà donné en spectacle… il avait attendu d’être rentré chez lui pour laisser couler les larmes. Après la souffrance, c’était la rage qui avait fait place peu à peu dans son esprit. C’était rare. Il était plutôt le genre de personne que l’on pouvait comparé à un pantin… Il intériorise tout, encaisse tout, sans broncher… Jusqu’au jour où tout craque et que l’on ne sait pas comment gérer le trop pleins d’émotions. Ironique pour un empathe. Il était en colère contre tout et n’importe quoi. Il ne savait pas où diriger cette fureur qui se mélangeait aux regrets, remords et autres doutes. Finalement, cette histoire était sans fin.

Maintenant… il faisait quoi ? Ouvrir ce foutu mail ou rester dans l’ignorance ? S’il l’ouvrait, il serait plus que tenté d’aller rendre visite à Akira… sans pour autant avoir la réponse que ce dernier attendait. S’il l’effaçait, la situation ne changerait pas. Ses pensées seront toujours tournées vers l’Ange et cela l’obséderait encore. En fait, la seule chose qu’il rêvait d’avoir, ce serait une pilule d’amnésie. Juste pour oublier ces sentiments qui naissaient en lui.

Il lui manquait quelqu’un qui pourrait le servir de guide. Sa sœur aînée aurait été parfaite dans ce rôle mais… voilà. Il lui fallait quelqu’un de nouveau. Il pensa immédiatement à Soo Min… néanmoins, il ne voulait pas s’impose à son, presque, unique ami. Les autres ? Quels autres ? Wakio… Ce n’était pas qu’Aoi ne l’apprécie pas… c’est juste qu’il ne l’estime pas assez sérieuse. Hideaki ? Pas assez proche. Son Patron ? Oh ! Très très mauvaise idée ! Et totalement déplacé… Bref, il n’avait personne.

Bon. Cette fois, plus de réflexions. Il irait droit au but. C’était quelque chose de complètement nouveau pour lui. Il allait faire quelque chose de… fou. Il allait tenter de suivre son intuition et ce qu’il ressentait. Réfléchir ne lui avait rien valu jusqu’à présent, autant essayer une nouvelle approche. Il ouvrit le mail et le fit imprimer, sans regarder. Il courut dans sa chambre pour aller se changer. Il explosa même son propre record. Pour une fois qu’il ne faisait pas attention à ses vêtements… enfin, un minimum, tout de même, on ne change pas quelqu’un en un coup de baguette magique. Un jean foncé, un t-shirt noir, une jaquette jaune et un blason assortit au t-shirt enfilés plus tard, il retourna à son ordinateur et plia la feuille sortie de son imprimante. Il l’a mit dans sa poche et continua son chemin. Une fois dehors de son appartement, il ferma sa porte à clé et courut. Il descendit les escaliers quatre à quatre.

A l’arrêt de métro, il jeta enfin un œil à sa photocopie. Il éluda le commentaire de sa source en passa directement au plus important, l’adresse. Asakusa, zone résidentielle… villa 421. Donc Akira habitait dans le même quartier que la Maison de Thé… Si cela se passait mal après sa visite à l’improviste, Aoi était certain de ne plus vouloir remettre un pied dans les environs. Dire que c’était supposé un quartier calme. Ça y est. Aoi avait enclenché son mode « réactif ». Fait assez rare pour ne figurer que trois fois chaque quatre ans dans son calendrier. Akira avait de l’influence, beaucoup d’influence sur lui.

Avant de réaliser, il était devant la villa Nariyama. C’est à ce moment-là qu’il réalisa sa profonde bêtise. Il devait être dans les environs de trois heures du matin. Bon… il avait décidé de ne pas réfléchir… mais il y avait tout de même une limite, non ? Il devrait y en avoir une. Maintenant, il se retrouvait stupide… comme une amante jalouse qui venait réclamer son dû à son homme. Il rougit furieusement à sa comparaison. Ça y est, son cerveau recommence à prendre ces droits sur son cœur… Il secoua la tête furieusement de droite à gauche, se décoiffant, une nouvelle fois. Non. Pas question. Il gonfla ses joues d’air pour se donner un peu de courage. Il d’avança jusque devant la porte. Il appuya sur la sonnette. Tant pis sur le possible sommeil du propriétaire. Aoi avait décidé de prendre les choses en main immédiatement. Ah… maintenant qu’il y pensait… il avait complètement oublié de réfléchir à la question d’Akira…
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MessageSujet: Re: Quand on oublie de réfléchir... [Akira]
Quand on oublie de réfléchir... [Akira] EmptySam 22 Jan - 10:01

    Quand on oublie de réfléchir... [Akira] 22979882112

    Une semaine. Cela faisait une semaine que j’avais lancé ce dernier défi à Aoi. Et une semaine que je me trouvais dans une humeur massacrante, mauvaise et impatiente. Je n’aurai pas dû attacher autant d’importance à ce petit Humain. Je n’aurai jamais dû le laisser m’approcher. Je n’aurai jamais dû le laisser m’atteindre ainsi. J’avais été blessé alors j’avais réagi impulsivement. Je m’étais senti trahi par moi-même, alors j’avais joué ma dernière carte. Celle du défi. Celle que je gardais pour les proies les plus résistantes. Celle que je n’utilisais jamais parce que personne ne m’avait tenu tête comme ça.

    J’étais là, assis dans mon salon quand j’avais senti mon frère rentré. Sans la moindre gêne, il était arrivé dans le salon et me regarda avec insistance. Quoi maintenant Kenta ? Mon regard froid et dur monta lentement jusqu’à lui avant qu’il ne lâche sa phrase :


    « Je ne dors pas ici ce soir, je sors. »

    Je ne réagis même pas. Il était grand. Il faisait ce que bon lui chantait. Je n’en avais rien à faire de ses projets. Et quand bien même cela aurait pu m’intéresser, je ne le montrerai jamais. Affalé sur mon fauteuil, j’attrapais de ma main droite mon verre d’alcool et regardais Kenta partir, soulagé de ne voir aucune réaction de ma part. Si on avait emménagé ensemble, c’était surtout pour ne pas porter d’attention sur nous. Nous étions frère après tout. Même si je ne montrais aucun signe d’affection pour lui. Même si je ne faisais rien avec lui. Je me contentais de veiller sur lui et cela m’arrangeais très bien. Réparer ses erreurs. C’était tout ce que je faisais. Je me contentais de passer derrière lui. C’est tout.

    Entendant la porte claquer, je m’arrachais alors de mon fauteuil pour aller à la douche, passant par la cuisine poser mon verre dans l’évier. A quoi bon rester là à ne rien faire. Demain était un nouveau jour. Demain, il y aurait de nouvelle et d’ancienne proie à chasser. Demain je serai à nouveau moi. Ou pas. Cela faisait quand même une semaine que je répétais le même scénario tous les soirs. Soupirant, je laissais mes habits tomber à terre, avant de me glisser sous l’eau brulante. Rester ainsi sous l’eau détend. Si si, je vous le jure. Rester ainsi, sentir l’eau couler sur sa peau, ne plus penser à rien, attendre simplement que l’eau vous envahisse, apaise et calme. Mon âme était-elle aussi tourmentée que ça ? Je ne voulais pas l’admettre. Et pourtant… Pourquoi était-ce si douloureux ?

    Sortant de l’eau, je me séchais avant de me glisser dans un jean gris et un tee-shirt blanc, tout simple. De toute manière, j’étais seul pour le moment. Alors pourquoi faire un effort ? Pour moi-même ? Pff, je n’attachais importance à mon apparence que quand je devais sortir ou recevoir. Or là, j’avais prévu une seule chose : rester là, chez moi, à ne rien faire. Ou dormir éventuellement. Mais je n’avais pas réellement sommeil. Et malgré tout, mes yeux semblaient vouloir le contraire.

    Retournant au salon, je m’affalais à nouveau sur mon fauteuil, et allumant la télé, je baissais le son, avant de fermer les yeux. Le sommeil vint. Tout doucement. Seul. Profond. Ce qui me tira de ce coma, ce fut le bruit de la sonnette. Un simple dring. Mais qui fut comme une décharge électrique. Lançant un regard fatigué à la montre du salon, je fronçais les sourcils. 3h27. Les gens ne dormaient donc jamais ? Quelque chose attira alors mon attention. L’aura. Je le connaissais. Trop bien même. Me redressant, totalement éveillé, je regardais le couloir de l’entrée avec curiosité. Pourquoi était-il là ? Que venait-il faire ici ? Comment avait-il su où je logeais ? Comment savait-il où me trouver ? Ses talents d’informateurs étaient donc véritablement bons. Bien. Ou pas remarquez. Je me levas avec souplesse et arriva devant la porte d’entrée. L’ouvrant avec lenteur, je déposais alors mon regard à la fois surpris et amusé sur sa petite silhouette, fine et fragile.

    Son regard semblait ferme et décidé. Bien. Qu’avait-il en tête alors ? Je me poussais alors, lui faisant signe de la tête d’entrer. Je n’étais pas Humain certes, mais je connaissais les bonnes manières. Je n’étais pas impoli. Le laissant entré, je le conduisis alors dans le salon. Tout ça, dans le silence. Il était venu, il allait devoir assumer. M’asseyant dans mon fauteuil, je lui proposais du regard celui en face de moi. Kenta avait insisté pour avoir le sien en face du mien. Pour que si jamais il y avait des visiteurs, que cela fasse « vrai ». Que cela laisse imaginer que nous étions proches, complices. Ce que nous n’étions pas. Pas du tout même. Éteignant la télé d’un simple geste de la main avec la télécommande, je reposais cette dernière sur la petite table à côté de mon siège. Je croisais alors mes doigts et regardais Aoi dans les yeux, curieux de savoir pourquoi il était là.

    Alors Aoi, que viens-tu faire ici, maintenant ?

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MessageSujet: Re: Quand on oublie de réfléchir... [Akira]
Quand on oublie de réfléchir... [Akira] EmptySam 22 Jan - 12:23

    Lorsque la porte s’ouvrit… le cœur d’Aoi s’arrêta brusquement. Il retint également son souffle qu’il reprit quelques secondes plus tard, douloureusement. Était-ce la simple vu d’Akira qui lui faisait cet effet ? En une semaine, l’Ange n’avait pas changé. Il était toujours autant… beau… Enfin, il n’avait certainement pas changé depuis qu’il avait pris son enveloppe charnelle alors pourquoi changerait-il en une seule semaine ? Aoi n’avait jamais été un fervent défenseur de la logique… lui-même ne la pratiquait pas toujours. Tout ce qu’il put lire en Akira, c’était le trouble. Avait-il bien fait de venir ? Non. Certainement qu’il aurait mieux fait d’oublier l’autre. Bien qu’il estimait cela impossible. Mais est-ce que… Akira était… content… ou quelque chose du genre, qu’il soit venu ? Estimait-il avoir gagner ? Peut-être était-ce la cas.

    Hésitant, il entra tout de même. Une villa… ça faisait un moment qu’il n’était pas entré dans une villa si jolie… une villa tout court, d’ailleurs. Il enleva automatiquement ses chaussures, coutume japonaise oblige. Son regard se balada un petit moment sur la pièce. Penser à autre chose qu’Akira lui fit du bien… Bon, avouons-le, il fuyait la situation. Question d’habitude voir même de réflexe. Mais peut-être était-ce la meilleure chose à faire dans son cas. Comment dire à Akira qu’il venait le voir, au milieu de la nuit, alors qu’il n’avait même pas la réponse de son ultimatum.

    Il tira sur quelques mèches de cheveux pour tenter vainement de les remettre correctement. Il s’assit lentement sur le canapé… Entre seul dans un tel endroit avec Akira… Encore quelque chose qu’il aurait dû éviter. Il devait être inconsciemment suicidaire. Son instinct de survie était certainement atrophié… ou remplacer par son instinct d’attirance pour l’Ange. Etre face à ce dernier ne lui plaisait que moyennement. Il n’était pas à l’aise du tout. Déjà qu’en tant normal, il n’était pas à l’aise dans les relations sociales… cela se compliquait toujours dès que cela concernait Akira. Il lâcha ses cheveux. Tant pis pour sa coiffure. Ce n’était pas le plus important pour l’instant. Il devait trouver une solution. Avouer à l’autre qu’il n’avait pas de réponse ou en chercher une à toute vitesse ? Lui dire qu’il était là… uniquement parce qu’il avait envie de le voir ? Le rouge reprit possession de ses joues. Il se traita mentalement de tous les noms. Dire qu’il penser être réfléchi… c’était tout à fait le contraire en fait. Il était juste extrêmement stupide. Il devait arrêter de penser naïvement que tout se régler avec un peu de bonne volonté. Un mur. Il lui fallait un mur pour se frapper la tête jusqu’à ce qu’il trouve un échappatoire. Ses sentiments pour Akira allaient le bouffer entièrement à force.

    Pourquoi celui-ci lui avait posé une telle question ? Quelle réponse espérait-il ? Aoi aurait tellement voulu que son empathie lui serve à savoir tout cela… Mais seulement le trouble se lisait en lui. Il se demandait si son pouvoir n’était pas défaillant. Les yeux d’Akira n’exprimait rien. Pas de doutes. Pas de troubles. Alors pourquoi était-ce tout ce qu’Aoi ressentait de lui ? Son empathie lui jouait des tours ? Il n’y avait donc aucun avantage à avoir ce don ? Juste des maux de tête, des douleurs et la solitude ? Il se mordit la lèvre inférieure. Sa dernière plaie avait à peine cicatrisée il y avait deux jours. Il ne lui vint pas à l’idée d’enlever sa veste ou de s’installer plus confortablement sur le fauteuil. Il restait immobile, le dos bien droit. Il aurait voulu que ce soit Akira qui prenne la parole… comme la dernière fois. Mais il savait également que cela ne se passerait pas ainsi… et que c’était à lui de se lancer, même si cela lui faisait peur.

    Il plongea ses yeux dans le regard d’Akira avant de tourner la tête, fixant un point invisible sur le mur du salon. Il regonfla ses joues, manie qui le prenait avant de monter sur scène, généralement, avant de se rendre compte qu’il n’était pas seul… L’Ange devait se demander ce qui lui prenait… Il le trouvait sûrement bizarre… Bon, Aoi avait toujours été un peu bizarre et il en était conscient. Franchement, qui ne buvait pas de boissons gazeuses parce que cela les énervait ? Qui s’amusait à manger un yaourt sans cuillère ? Pas grand monde.


    - Euh… Tu veux ta réponse tout de suite… ?

    Il se maudit silencieusement. Bravo ! Il n’y avait pas mieux pour commencer une conversation ! Surtout que cette fameuse réponse, il ne l’avait pas ! C’était l’ultime sujet à éviter à ce moment-là ! Il avait la désagréable impression d’avoir foncé dans le mur sans ralentir. Fichu. Il était fichu. Sa stupidité venait d’atteindre son paroxysme. Les dés étaient lancés… et le résultat… était flou.
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MessageSujet: Re: Quand on oublie de réfléchir... [Akira]
Quand on oublie de réfléchir... [Akira] EmptyMar 19 Avr - 16:06

    Le voir ainsi devant lui, debout, hésitant, je ressentis une vague de culpabilité. Etait-ce de ma faute si ce petit être était dans cet état ? Juste parce que, involontairement, je l’avais attiré vers moi, le rendant hésitant : s’éloigner de moi ou se rapprocher au contraire ? La réponse aurait dû être claire et nette pour lui : Fuir. Loin. Après tout, c’était un Hunter, un informateur, il savait pertinemment quelle réputation j’avais dans les cieux. Manipulateur, égoïste, centré sur le pouvoir et ma place de Séraphin, sans sentiment, froid et dur. Je ne suis pas quelqu’un de « fréquentable » pour les Anges, alors pour un Humain ? Ne vous faites pas d’illusions, je me sentais peut-être coupable, juste un peu remarquez de son état, mais je sais être « insensible ». Aussi, son don d’empathie ne pouvait en rien l’aider cette nuit-là. J’étais tel un roc, dur et froid, distant et inaccessible.

    Lui faisant signe d’entrer, il se montra hésitant mais entra. Hésitait-il à cause d’Akira, ou bien parce que la maison était aussi imposante qu’intimidante ? Souriant dans ma barbe, je le conduisis au salon, où je m’assis sur mon fauteuil, lui faisant signe de s’assoir dans celui de mon jeune frère, en face de moi. Aoi s’assit lentement face à moi, tortillant une de ses magnifiques mèches brunes avant de devenir aussi rouge qu’une tomate. Demeurant impassible, je ne pus m’empêcher de vouloir savoir pourquoi. Etait-il intimidé ? Gêné ? Mal à l’aise ?

    M’asseyant confortablement dans mon fauteuil, je continuais à le regarder d’une manière totalement dénuée de sentiments, mais je ne pouvais pas empêcher la curiosité de filtrer. Aoi était une Humain extrêmement intéressant. Dénué de sens de survie apparemment puisqu’il continuait à tourner autour de moi. Réfléchit dans certaine situation mais extrêmement stupide dans d’autre. Parce que tout me portais à penser que le bonhomme était venu sur un coup de tête. Donc pour ainsi dire, sans aucune réponse à mon ultimatum. Haha. Finalement ce soir j’allais peut-être m’amuser. Ou tomber d’encore plus haut. Que je sois maudit d’être si faible quand ‘il s’agit de lui.

    Effrayé. Voilà ce qu’il était maintenant. Il attendait. Que je prenne la parole ? Mais mon petit Humain, tu rêves ! Je t’ai lancé un ultimatum, et tu attends de moi que je reprenne la parole ? Allons, tu devrais bien te douter que je suis bien trop indépendant et fier pour faire cela. Incapable de montrer mes sentiments, tu penses que je pourrais te dévoiler qui je suis ? Juste pour tes beaux yeux ? Juste parce que tu as eu le cran de venir me trouver ? Haha. Non Aoi, sur ce point-là, je ne t’aiderai pas. Ou du moins pas tout de suite. Car si je m’écoutais, je ne serais même plus sur de tout ce en quoi je croyais jusqu’à maintenant. Je ressemblerais à ceux que je méprise, tel que Toya, pour leur faiblesse envers vous, les Humains. Je ne peux tout simplement pas te dire à quel point tu mets ma vie sens dessus dessous. Je ne peux pas. Alors parle, car je ne parlerai pas.

    Mon regard était toujours rivé sur lui, et pendant un court instant, je pus rencontrer son regard. Grave erreur de ma part. Je me sentis faiblir. Je sentis que je e perdais. Encore une fois. Comme dans toutes les situations où je le croisais. Puis il échappa à mon regard glacé et dur pour fixer un point sur le côté. Il gonfla alors ses joues et si je n’avais pas des siècles d’entrainement, je n’aurai pas pu réfréner un sourire amusé. Et bah ? On se croit sur scène mon petit Aoi ?


    « Euh… Tu veux ta réponse tout de suite… ? »

    … Pour une entrée en matière, ça c’en est une ! Cette fois-ci, je ne pus m’empêcher de sourire amusé. Un vrai sourire amusé. Sincère. Comme je n’en avais pas fait depuis longtemps. J’avais donc ma réponse. Ce petit être fragile et innocent n’avait pas de réponse. Il était venu sur un coup de tête et cherchais à gagner du temps pour savoir s’il devait fuir à toute jambes ou s’il voulait rester. Vœu qui était franchement une mauvaise idée. Aussi bien pour moi que pour lui, je vous l’assure.

    « Je ne penses pas me tromper en disant que tu n’as pas de réponse à me donner. Tu cherches à gagner du temps Aoi. Maintenant, la question c’est pourquoi. Tu veux savoir si tu ne dois pas fuir à toutes jambes ? Crois-moi, fuis et vite. Tu veux savoir si tu veux rester avec moi ? Très mauvaise idée. Tu cherches à savoir si je suis réellement mauvais et manipulateur comme on me décrit ou si je suis en réalité bon et généreux ? La réponse est simple : je suis le pire des salauds dans les Cieux. Quoi que … Aster me concurrence bien… mais elle n’est rien comparée à moi. Aoi, mets-toi ça dans le crâne : je ne suis pas bon. Je ne suis pas généreux. Je ne suis pas altruiste. Je suis tout sauf ça. »

    Un sourire mauvais se dessina sur mes lèvres. Maintenant, il fallait qu’il parte. Qu’il me laisse retrouver ma haine envers les Humains. Que je puisse mener le monde à l’Apocalypse. Car je ne pourrais jamais le faire si je m’attachais à lui. Mais en réalité … n’était-ce pas déjà le cas ? N’étais-je pas déjà attaché à cette petite créature, fragile et douce ? Mon Dieu … faites que je me réveille. Et que lui aussi se réveille. Et vite !
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