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Abe Miho
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MessageSujet: Sorry sorry sorry sorry...
Sorry sorry sorry sorry...  EmptyJeu 14 Avr - 19:57

24/02/2010, 23h30

Spoiler:

Miho sortait de la Kronos, elle avait encore bossé, mais cette fois-ci elle s’était dirigée vers l’appartement de sa mère avant de se rendre compte que Kanon ne l’avait pas raccompagnée. Inquiète, elle laissa un SMS… puis un second, avant de constater qu’il ne répondait pas. Commençant à hésiter, la demoiselle tapa du pied, grommelant quelques mots incompréhensibles puis se remémora quelques jours auparavant, lorsqu’elle avait tenté de se rapprocher du serveur. Elle se mordit la lèvre, baissant la tête. Plus tard dans la soirée, la poupée avait feuilleté quelques livres et s’était rendu compte que ce qu’elle avait voulu faire était interdit, encore que c’était gentillet, d’autres auraient pu lui sauter dessus… mais pas notre Miho. La demoiselle réprima quelques envies de pleurs pour ensuite se dire qu’elle allait s’excuser, d’un pas décidé se dirigea vers l’adresse que lui avait donnée l’ange : son lieu de travail.

Malheureusement, ça n’avait pas l’air d’être ça, puisque les ruelles s’assombrissaient, les lumières se faisaient de plus en plus rares et… l’ambiance changeait vraisemblablement pour être plus sombre. Un décor, digne de Jack l’Éventreur… autant dire que Miho n’était pas très rassurée. Elle continuait pourtant à marcher vers le numéro indiqué par son SMS, voulant vérifier, plus têtu qu’une mule. Croyez-le ou non, mais elle tomba nez à nez avec un énergumène assez étrange, un junkie surement, coiffé d’une crête, blouson en cuir avec pas mal de clous aussi bien sur le visage que sur ses vêtements, des trous de partout et puant l’alcool et la cigarette, encore… si ce n’était que ça. Chose qui l’avait faite sursauté, mais rien d’alarmant il la regardait avec un sourire béa, ne l’approchant pas le moins du monde. La demoiselle sourit, mal à l’aise pour poursuivre.

Elle s’approcha du petit écriteau, voyant que c’était le bon numéro, la Nippone regarda par la fenêtre et ne vit pas le jeune homme. Rassurée, elle voulut quitter les lieux aux plus vites, elle n’avait pas choisi le bon jour pour mettre des talons et une tunique ainsi qu’un magnifique slim rappelant ses jolies formes ! Bravo ! Elle ne faisait pas les choses à moitié ! En route, une bande de jeunes riaient aux éclats avant que tout bruit ne cesse lorsqu’ils tombèrent face à notre petite écervelée. Celle-ci s’était arrêtée, puis voyant les inconnues approcher déglutie difficilement. Elle fit quelques pas en arrière, légèrement effrayée, sentant que ce n’était pas bon du tout pour elle avant de cligner plusieurs fois des yeux et de se retourner aussi lentement que possible. Elle fit deux pas, mais en relevant le visage, un des malotrus s’était positionné devant elle. Au total, comment combattre 4 hommes ? Miho frissonna, ils n’étaient pas seuls, mais mal à l’aise, elle ne savait plus, trop confuse pour se concentrer sur son don, s’il s’agissait de son ange gardien ou non.

Chose sure en revanche, toute âme recelant d’un peu de bonté serait bonne à prendre, ne serait-ce que le temps d’une évasion, elle saura se débrouiller par la suite. Elle n’eut pas le temps de réfléchir qu’un des gars sourit de façon malsaine, prenant son visage entre deux de ses doigts. La demoiselle par réflexe le griffa et le poussa.

« Laissez-moi tranquille ou j’appelle les flics ! »

Rien de mieux pour mettre en colère une bande d’anarchiste et qui plus est délinquants, n’est-ce pas ? Devons nous rappeler qu’en présence de ce cher Kanon, notre protagoniste était d’autant plus maladroite ? Ce n’était pas sa faute, il occupait son esprit, nuit et jour, des milliers de questions la hantaient. D’ailleurs, c’était de sa faute, du moins selon la demoiselle, si elle se retrouvait dans un pétrin pareil, elle avait voulu s’excuser puis la voilà dans de beaux draps ! Là… c’était le moment ou jamais de prouver que superman existe, mais une fois de plus s’il s’agit de l’ange, l’humaine sera en admiration et aura d’autant plus mal. Elle essayait simplement de repousser la date d’un éventuel rendez-vous, d’une confrontation avec lui, ou du moins un minimum, mais c’était encore plus douloureux de ne pas le voir, elle ne savait plus ce qu’elle voulait et pourtant cela ne faisait que quelques jours… craquera-t-elle ? Ou ne craquera-t-elle pas ?


Dernière édition par Abe Miho le Ven 15 Avr - 22:01, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Sorry sorry sorry sorry...
Sorry sorry sorry sorry...  EmptyVen 15 Avr - 21:04

Spoiler:

Ma gorge se serra. Oui je n’avais pas eu le courage d’affronter Miho durant ses trois jours. J’avais délibérément ignoré ses SMS et je continuais à la suivre en me rendant invisible. Je ne savais pas trop si elle ressentait ma présence ou non. Visiblement pas. En même temps j’étais toujours à ses cotés alors elle verrait une différence que quand je serais absent. Bref, je ne me sentais pas vraiment fier sur ce coup là. C’est que, je ne savais pas comment réagir en sa présence.

Pour la première fois depuis longtemps j’avais peur. J’étais en confrontation entre ce que je voulais…et ce que je devais. Je ne sais pas si vous comprenez ce propos. Mes sentiments et mon devoir était en opposition. En résumé, je me prenais la tête. Comme d’habitude. Je voyais Miho et son air triste quand elle m’envoyait des SMS et qu’elle attendait une réponse qui ne viendrait pas. Et je culpabilisais. J’étais à quelques mètres d’elle. J’avais envie de me rendre visible à ses yeux et de franchir ses quelques mètres pour qu’on retrouve cet équilibre étrange qui s’était installé dès notre première rencontre. Pourtant je restais là sans rien faire.

Lâche n’avait jamais fait partie de mon vocabulaire. Je me sentais absolument mal et honteux. Elle m’avait envoyé un SMS pour me dire qu’elle me rejoindrait à mon travail. Je regardais, d’un air songeur, la vitre de mon Samsung tactile. J’espérais y trouver une réponse à mes questions.

J’étais au travail, elle avait bien enregistré mes horaires. Je l’attendrais donc sagement. Pourtant quelque chose au fond de moi se réveilla. Comme un instinct de danger. Quelle adresse je lui avais noté ? Je fus saisi d’un doute. J’avais tellement eu de jobs différents que je lui avais peut être fourni une autre adresse.

Sans hésiter un instant, je quittais le World’s. Je savais très bien qu’ils ne pourraient pas me virer, vu le nombre de clientes que « j’attirais ». Après une demi-seconde de réflexion, j’optais pour la facilité et me téléportais instantanément auprès de Miho. Je réapparaissais derrière elle et fis bien attention à ce qu’elle ne me remarque pas. Je m’éloignais rapidement au cas où elle se retournerait.

J’avais l’habitude de la suivre à distance. Cette fois ci, elle pourrait me voir. Mais où était-elle au juste. Je remarquais en reculant que nous étions dans un des quartiers les plus mal famés de la ville. Est-ce que Miho venait me chercher dans cet endroit ? Je lui avais définitivement fourni une fausse adresse. Un humain normal aurait déjà fais demi tour. Mais pas Miho. Elle continuait de marcher, malgré les regards inquisiteurs qui se tournaient vers elle. Je sentais que j’allais devoir intervenir.

Il m’était insupportable de la voir dans cet endroit mal famé. Je sentais le Mal s’infiltrer dans les maisons, les commerces. Et j’en avais la chair de poule. Cela me mettait en colère. J’aurais tellement aimé qu’il n’y est que des endroits surs à Tokyo. Miho semblait être arrivée à destination, elle regarda par la fenêtre et finalement tourna les talons pour faire chemin inverse.

C’était sans compter 4 idiots sur le trottoir qui regardaient Miho…avec envie ? Je regardais la tenue de ma petite protégée, perplexe. J'aurais aimé qu'elle ne se montre comme ça que devant des gens de son entourage. Pas devant des inconnus dans la rue. Enfin nous ne venions pas de la même époque. Et je détestais ce sentiment bizarre. Comme ci une partie de moi aurait voulu Miho pour moi tout seul. C'étais idiot. Je savais rien qu’en les regardant que ces quatre là n’étaient pas très intelligents. Et pas très gentil non plus. Ils n’avaient pas un fond mauvais. Mais les conditions dans lesquelles ils avaient grandis ne les avaient pas rendus très amicaux.

Je pouvais flairer le danger quand Miho, qui leur faisait face, recula de quelques pas. Un des jeunes, lui attrapa le visage. Je pouvais lire ses intentions sur son visage et cela me glaça le sang. Je me plaçais aux coté de Miho. Si j’avais été seul, je les aurais surpris de derrière mais je ne pouvais pas supporter qu’un de ces gars touche à un de ces cheveux. S’en était déjà trop. La petite poupée répliqua vivement en le griffant et en le poussant. C’était joli mais ça ne servirais pas à grand-chose dans ce cas là.

C’était à mon tour d’intervenir. Et pacifiquement. Je ne réservais ma force qu’aux démons. Et je ne comptais pas en user ce soir. Ces humains n’étaient que de jeunes défavorisés, pas de grands bandits. Je pris ma voix la plus grave.

- Excusez-moi, il y a un problème ? S’il n’y en a pas, veuillez nous laisser passer, je vous prie. Sinon exprimez-vous de vive voix. Nous ne sommes pas des sauvages.


J’avais la chance d’avoir une sacrée expérience de ce genre d’humains et je savais exactement quoi dire et quoi faire si ils décidaient de donner suite à cette altercation.
J’osais enfin croiser le regard de Miho et je tentais de la rassurer par mon regard. Sachant que l’effet ne serait que moindre, je plaçais ma main tout prés de la sienne. Elles se frôlaient. Je voulais lui faire comprendre qu’elle pouvait me prendre la main si elle voulait. J’aurais aimé qu’elle le fasse. J’aimais sentir sa petite paume contre la mienne.
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MessageSujet: Re: Sorry sorry sorry sorry...
Sorry sorry sorry sorry...  EmptySam 16 Avr - 12:14

Elle crut mourir, complètement crispée, voyant son premier agresseur revenir à la charge après qu’elle l’ait griffé. Elle se mordit la lèvre, entendant à ce moment précis ou il allait répliquer, la voix de son ange gardien retentir à ses côtés. Il avait apparu comme par enchantement ? Ou est-ce qu’elle ne l’avait pas vu arriver ? Quoi qu’il en soit, Miho frissonna, son cœur battant à tout rompre, sentant la main du jeune homme frôler la sienne. Elle attendit que les quatre hommes s’en aillent, ce qu’ils ne tardaient pas à faire, déçu de ne pas avoir pu s’amuser surement et surtout impressionné par la carrure du protecteur de cette dame. Notre petite poupée n’avait pas pris sa main, sentant les larmes monter à mesure qu’elle réalisait. Elle fit demi-tour, ne calculant pas Kanon, trop occupée à marcher vite pour ne pas devoir affronter son regard.

Elle savait pertinemment pourquoi il n’avait pas donné signe de vie à ce jour, elle s’en voulait terriblement, mais elle lui en voulait aussi de ne pas avoir répondu à ses SMS, de ne pas lui avoir donné signe de vie. Mais les pleurs qu’elle retenait difficilement n’étaient pas dus entièrement à cela. Ajoutons-y la frayeur qu’elle a eue, à la fois d’être violentée et d’être abandonnée dans un moment pareil par l’ange. Son cœur était en lambeau, véritablement elle ne savait plus pourquoi, Miho voulait juste vider toute cette frustration, cette peur de son organisme. Elle n’avait pas pour habitude de se laisser abattre si facilement et encore bien moins de pleurer devant quiconque. Le fait qu’elle ait légèrement changé en si peu de temps la bouleversait également.

N’ayant aucune question, rien n’a demandé, ça devait paraitre encore plus étrange au jeune homme qui ne devait rien y comprendre. Miho était face à un mur, s’accroupissant, enfouissant même son visage comme elle le pouvait entre ses bras. Un besoin de réconfort plus fort que tout, mais elle ne pouvait pas demander ça, quand elle en demandait un tant soit peu à sa mère, c’était presque un abandon… bien qu’elle ait droit aux câlins, ça n’y faisait pas tout. Pour le peu d’amour qu’elle recevait, la nipponne sautait sur l’occasion, elle avait été obligée d’accepter son protecteur, c’était plus facile ainsi… mais elle s’était laissée prendre d’affection et elle ne savait pas pourquoi elle avait peur qu’il la laisse à présent, peut-être qu’il avait juste voulu jouer son rôle et puis voila ?

Quelques instants plus tard, Miho arrêta de pleurer, à bout de souffle, elle ne savait pas quoi lui dire, ni quoi faire, surtout après cette réaction, peut-être excessive, mais naturelle cependant. Elle se releva, renifla un peu, essuyant ses yeux d’un revers de manche puis manqua de s’étaler contre le mur. Sa petite main s’appuya sur ce dernier alors qu’elle se frotta les yeux, puis lentement elle poussa de sa main pour pouvoir tenir un minimum debout. Quand elle se retourna, elle n’adressa pas un seul regard à Kanon, bien qu’elle en mourrait d’envie, elle avait également honte et ça, elle ne pouvait pas, c’était hors de question… bien évidemment plus fort qu’elle. Elle déglutit difficilement, entrouvrant la bouche comme pour dire quelque chose, mais aucun son ne sortit. Bloquée, elle était bloquée sans savoir pourquoi tout ça lui arrivait, pourquoi ça se passait comme ça. Seconde tentative, cette fois-ci, la miss était calme, essayant de vider son esprit.

« Gomen nasai… »

Ce fut tout ce qui réussit à sortir, complètement étouffé et très faible, mais elle avait fait l’effort de parler un peu plus fort pour qu’il puisse tout de même entendre. Elle finit par relever son visage, espérant qu’il fasse quelque chose, une énième larme roulant sur sa joue. Elle souffla un bon coup, se mordant la lèvre par la suite, puis elle lui prit la main, pour être sûre qu’il ne parte pas.

« Je… je suis vraiment désolé… pour… pour la dernière fois dans ma chambre et… et pour maintenant… de m’être mise dans le pétrin, puis aussi… de… de te faire du mal en étant si… faible. Ça n’arrivera plus… c’est promis… »

Elle reprit son souffle, essuyant de nouveau la larme qui poursuivait sa course, puis frissonna, serrant un peu plus la main du jeune homme, ou plutôt de son protecteur. Elle essaiera d’étouffer ces gestes… ces pensées et ses regards qu’elle voudrait offrir à Kanon sans en savoir encore la nature.

« J’espère que je ne t’en demande pas trop, mais… s’il te plait… ne m’ignore plus comme ça… parce qu’il n’y aura plus de prochaine fois. Si tu recommences…, je… je ferais en sorte de te rendre la tâche difficile… parce que c’est assez douloureux comme ça… »

Alors que ce n’était pas censé l’être autant ? Une fois de plus cela prouvait qu’ils partageaient une relation plus ou moins ambigüe sans savoir vraiment de quoi il s’agissait, aussi bien l’un que l’autre, complètement inexpérimenté dans ce domaine.
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MessageSujet: Re: Sorry sorry sorry sorry...
Sorry sorry sorry sorry...  EmptySam 16 Avr - 16:59

La bande de jeunes partit rapidement. Je me tournais vers Miho, il fallait que je dise quelque chose. Que je lui parle. Mais en voyant son visage, mes mots restèrent coincés. Elle avait l’air mal. Elle évitait de croiser mon regard. Voilà j’avais encore tout raté.

Elle ne pourrait plus dire que j’étais un bon ange gardien à présent. Je voyais bien qu’elle réprimait des sanglots. Elle finit par s’agenouiller par terre, la tête dans le creux des bras. Elle pleurait. Et moi je ne savais pas quoi faire. Je ne savais pas trop les raisons de son chagrin. Du moins je sentais que je savais pourquoi, mais je ne voulais pas me l’avouer. Une chose était sure c’était de ma faute. Je me penchais et finissais par m’assoir à coté d’elle.

J’approchais ma main. Soucieux de pas la brusquer. Ma main s’arrêta un moment. Je finissais par lui caresser les cheveux, doucement. Elle stoppa ses pleurs et se tourna vers moi. Elle se releva en s’appuyant sur le mur et je faisais de même. Je me mordais la lèvre inférieure, pensivement. Elle s’excusa.

Je savais que c’était surtout moi le fautif dans l’histoire et elle commença par m’expliquer qu’elle était désolée pour la dernière fois, pour s’être mise dans le pétrin et pour être si faible. Me faire du mal ? Est-ce que c’était l’impression que je lui donnais ? Je ne savais pas mais ces inutiles excuses me touchèrent plus que ce à quoi je m’attendais.

J’avais envie qu’elle rentre dans ma tête et qu’elle me comprenne. Mais j’étais moi-même incompréhensible.

Finalement, je finissais par faire ce dont je rêvais depuis que j’avais cessé toute communication avec la petite poupée. J’avançais d’un pas, me penchais, et la prenais dans les bras de façon automatique, enfouissant mon visage dans le creux de son épaule. Je fermais les yeux.

- Ne t’excuse pas s’il te plait. Je..tu..ne me feras jamais de mal ainsi.

Pour ce qu’il s’était passé dans la chambre. Je n’osais pas aborder la question. Mais je ne voulais pas qu’elle se blâme pour ça. Je repensais aussi à mon comportement tout à fait horrible pendant ce moment là et je préférais oublier.

Elle me demanda de ne plus faire ça. Couper les ponts et ne plus donner signe de vie. Je me reculais légèrement pour pouvoir la regarder. Mais je la tenais toujours dans mes bras. Elle me prenait de nouveau la main. J’hochais la tête.

- Bien sur, j’ai commis une erreur. Je ne recommencerais plus, je te le promets. Est-ce que tu me pardonnes ?


J’esquissais un petit sourire. J’avais presque chuchoté. Je resserrais mes bras autour d’elle. Ma main libre se posant sur le bas de son dos sans aller plus loin. Plus que sa main dans la mienne, l’enlacer était trop confortable. Cette sensation de chaleur me plaisait. Je pouvais sentir son cœur contre mon torse. C’était réconfortant.

- J’ai l’impression que tout va trop vite entre nous deux. Je ne sais pas si tu me comprends. J’ai juste un peu été effrayé par tout ça. Ce n’est pas mon genre d’habitude. Je ne sais pas ce qu’il m’a pris. En tout cas je suis vraiment désolé. Je suis probablement le pire ange gardien au monde.


C’était ce que je pensais. Je savais dés le début que couper les ponts était une erreur. D’abord ces derniers jours m’avaient paru une éternité (sans jeu de mots), c’est comme si Miho était rentré dans ma vie et que j’étais devenu dépendant. La voir et la suivre c’était vraiment différent de lui parler. Je ne pouvais plus me passer de ça.

Je cessais notre câlin et la tirais par la main. Il fallait qu’on s’asseye dans un endroit tranquille et j’avais remarqué un petit banc dans une sorte de cour, non loin de là. Je faisais le chemin à reculons, en la regardant.

Je faisais un peu le clown et j’espérais que j’arriverais à lui remonter le moral. Mes grimaces étaient un peu nulles mais bon. Ce n’était pas tout les jours que je me ridiculisais pour quelqu’un. Mais Miho était spéciale. Elle me poussait à me comporter de façon étrange.

- Sinon, tu es venue me chercher ici ? Et tu ne t’es pas doutée que je pouvais m’être trompé d’adresse ? Maintenant tu sais qu’être un ange ne veut pas dire être parfait. Mon bar se trouve bien à Shinjuku, mais dans le centre commercial ! Pas dans ce pâtés de maisons mal fréquentées ! Encore une fois je suis désolé !

Nous étions assis sur le banc côte à côte et je me levais pour me placer devant elle et à genoux je baissais la tête avec un air joueur.
- Je t’autorise à me toucher les cheveux pour cette fois. C’est ma punition pour m’être mal comporté envers toi !
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MessageSujet: Re: Sorry sorry sorry sorry...
Sorry sorry sorry sorry...  EmptySam 16 Avr - 19:22

Le pauvre ange essayait au mieux de la réconforter. Miho s’était levée pour se donner un peu plus de force et ne pas passer la nuit à se morfondre. Elle se mordit la lèvre, expliqua la situation. L’ange quant à lui, à la plus grande surprise de la demoiselle, l’avait pris dans ses bras, faisant battre son cœur un peu plus vite. Elle agrippa ses mains dans son dos, sans y planter ses ongles bien sûr, juste sur son haut, se calmant peu à peu. Elle s’était excusée, elle l’avait plus ou moins menacé et au final, il lui souriait, demandant si elle le pardonnait. Miho fit mine d’hésiter, acquiesçant finalement, ne pouvant pas lui résister et n’en ayant pas l’envie de toute façon. Ce qui suivit la fit fermer les yeux, se blottissant contre Kanon pour l’écouter et dire amen à tout ce qu’il disait par ailleurs. Il avait raison, c’était un peu effrayant l’allure à laquelle les choses défilaient en ce moment. Puis à la dernière phrase, elle releva son visage, lui donnant une petite tape sur le torse.

« Honnêtement… je pense que tu es le meilleur… parce que tu apprends de tes erreurs… »

Un compliment bien mérité pour l’avoir autant rassuré, par sa présence et ses actes. Elle était enfin soulagée et le fait qu’il fasse des grimaces pour l’entrainer dans une cour abandonnée, y était surement pour quelque chose aussi. Elle sourit, s’asseyant sagement en le laissant faire, le voyant s’agenouiller devant elle. Surprise, mais habituée, elle hésita… commençant à poser sa main sur la tignasse de son protecteur, mais se ravisa, n’en ayant aucune envie. À la place, elle lui sauta dans les bras, une nouvelle fois, puisqu’auparavant elle l’avait déjà fait et se serra contre lui, restant sans bouger, sans mot dire, son visage dans son cou. Puis lorsque le silence se fit lourd, elle reprit la parole.

« Je pouvais pas savoir… si tu t’étais trompé ou non, de toute façon… tu aurais pu me dire n’importe quoi… je t’aurais cru… »

Elle se rendit compte, à quel point elle avait été idiote, et fit la moue, restant contre l’ange. Notre petite humaine finit par relever son visage vers Kanon, passant sa main vers un de ses yeux.

« Les anges pleurent aussi ? »

Mais bien vite, elle s’aperçut que ce n’était pas une larme, d’autres gouttes suivirent, la pluie s’abattait sur la terre, de plus en plus rapidement. Miho prit l’ange par la main, sentant également au loin des gens qu’il ne valait mieux pas croiser. Mais elle était loin de se douter que son don s’était amélioré en la présence du jeune homme. La poupée tira sur la main du géant, entrelaçant ses doigts aux siens l’attirant près d’elle pour qu’il vienne s’asseoir sous le « vieux balcon » au dessus du banc. C’était un endroit plein de charme et pourtant si peu attirant quand on savait ce qui se trouvait autour. Elle posa sa tête sur l’épaule de Kanon, gardant son bras en otage et ferma les yeux.

« Kanon… »

Elle ne savait pas vraiment quoi lui dire, elle voulait juste qu’il la regarde, qu’il prête attention à elle, ça suffisait à la faire sourire, se blottissant un peu plus contre le jeune homme, complètement morte de froid. Puis elle cligna plusieurs fois des yeux, relevant sa bouille inquiète.

« T’as oublié ta veste chez moi… »

Mine de rien, elle était plutôt contente, ça leur donnait un nouveau prétexte pour se voir ! Elle ne le montrait pas, mais ça devait tout de même être compréhensible, surtout si c’est Kanon, l’un comme l’autre ne pouvait cacher ses sentiments, du moins, leurs ressentis, puisqu’ils apprenaient à se connaitre et que, mine de rien, arrivait plutôt bien à assimiler des informations sur l’autre.

« On fait quoi… vu qu’il pleut ? »

Bouger ? Ou bien rester contempler le spectacle ? En tous les cas, la Miho que connaissait l’ange revenait petit à petit, caressant le dos de la main de l’ange tandis qu’elle s’apprêter à poser une nouvelle question.

« Je me demande… comment cet endroit devait être avant et à quoi il servait… »

Les yeux émerveillés, la demoiselle laissa danser sa main libre, imaginant une grande cours peuplés de belles dames aux robes élégantes et oh combien difficile à réaliser et à porter, mais valant cependant le coup d’œil, accompagnées de damoiseaux charmants, redingotes au rendez-vous et pourtant si séduisants, une valse, des lumières flamboyantes, de la verdure et un bruit d’eau du à la vieille fontaine non loin… une vision magique, mais Miho revint à la réalité en entendant le tonnerre, écarquillant les yeux en broyant littéralement le bras du pauvre Kanon. Non en plus d’avoir froid, l’endroit était dorénavant sinistre et quelque peu… dangereux puisqu’ils étaient exposés, voyant le ciel prendre des teintes mauvaises, s’éclairer pour mieux les faire sombrer. Le cœur de la demoiselle s’affola, alors qu’elle couina, suppliant le jeune homme de faire quelque chose pour que sa peur cesse de l’envahir.
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MessageSujet: Re: Sorry sorry sorry sorry...
Sorry sorry sorry sorry...  EmptyDim 17 Avr - 17:55

Elle m’avait pardonné. J’étais l’ange le plus heureux de la terre à ce moment là. J’aurais aimé qu’on efface tout ces moments de gènes, tous ces moments de douleurs inutiles. Pour les remplacer par des moments comme celui où Miho, qui s’apprêtait à me toucher les cheveux, chose que je détestais par-dessus tout, finit par me sauter dans les bras.

Je sentais son petit cœur qui battait un peu plus vite, à chaque fois que je la touchais, qu’elle me touchait. Je ne disais mais je souriais. Cela me rendait content sans que je sache vraiment pourquoi. Après une nouvelle étreinte, elle me signala que, quoi que je lui dise, elle m’aurait cru sur parole. Je ne disais rien me contentant de poser sur elle un regard doux.

Les anges ne savent pas mentir et chacune de mes paroles venait toujours du fond du cœur. Elle me regarda avec un air étrange en effleurant ma pommette. Elle me demanda si les anges savaient pleurer. J’allais lui répondre, un peu surpris, que oui c’était le cas. Mais je compris de ce qu’elle parlait quand je sentis des gouttes tomber sur le sommet de mon crane et sur ma chemise.

Ma chemise ? Je regardais mes vêtements et ronchonnais. J’étais venu ici sans me changer et j’avais encore mon uniforme de serveur. Il fallait que j’en prenne soin car le patron nous faisait faire les habits sur mesure. Ma petite protégée enlaça rapidement des doigts au miens et me tira contre elle, à l’abri sous un vieux balcon.

Elle m’appela par mon prénom et je la regardais d’un air interrogateur. Nous étions assis collés l’un contre l’autre, Miho serrant mon bras avec sa main. Je doute que les passants nous prenaient pour de bons amis. Mais ça m’était complètement égal. Elle m’informa que j’avais oublié ma veste chez elle.

- Tu me la rendras une prochaine fois alors. En attendant ça ne me gène pas si tu t’en sers.

Je regardais vite fait son tee shirt blanc, qui, un peu mouillé par la pluie, commençait à devenir transparent. Non…Il fallait que je la regarde dans les yeux. Encore une fois, je me rassurais en me disant que Miho n’aurait plus de problèmes avec des garçons à l’esprit mal placé parce que j’étais là. Mais c’est vrai que, d’un point de vue extérieur, on commençait à ressembler à un couple. Rhaa il fallait que je pense à autre chose, et vite.

La poupée me posa une nouvelle question très pertinente. Et maintenant on faisait quoi vu qu’il pleuvait ?
Je regardais les alentours en quête d’idées. Mais franchement je me devais d’avouer que j’aurais bien aimé rester avec Miho. Je ne voulais pas la quitter de ci tôt, maintenant qu’on s’était revus. Malgré cela il commençait à se faire très tard. Est-ce que nous allions faire nuit blanche ? Ce ne serait peut être pas conseillé pour une étudiante.

Le ciel commença à être déchiré d’éclairs blancs et du tonnerre de plus en plus menaçant. Miho se demandait à quoi ressemblait cette petite cour autrefois. Mais je savais déjà qu’elle disait ça pour cacher sa peur. A chaque coup de tonnerre, elle resserrait sa prise sur mon bras. Je la regardais avec un air amusé. Entre cette histoire de Métro et maintenant cet orage, à croire, qu’à chaque fois qu’on se croisait, elle était effrayée.

Je ne pensais pas que bouger d’ici serait une meilleure solution. Il commençait à pleuvoir fort et le tonnerre pouvait d’entendre de plus en plus fréquemment. Je prenais son visage avec ma main pour l’obliger à me regarder. Je faisais comme le gars de tout à l’heure, sauf que je n’avais pas les mêmes idées que lui à ce moment là.
Je rompais le silence qui s’était installé après qu’elle est posée sa dernière question.

- Il ne t’arrivera rien. Ce n’est pas les caprices du ciel qui devraient te faire peur.

J’en profitais d’avoir ma main sur son visage, pour effleurer sa joue avec mon pouce. Mais je m’arrêtais là. Je ne savais même pas pourquoi j’avais fais ce geste, qui m’étais à la fois étranger et naturel. Ma main revenait gentiment se poser sur le banc, l’autre étant prise par la main de Miho. Il fallait qu’on trouve quelque chose à faire. Quelque chose qui lui permettrait de ne plus avoir peur de l’orage.

Je savais que le seul moyen c’était d’attendre une accalmie, rejoindre l’avenue et prendre un taxi pour rentrer. J’avais une question qui me torturait l’esprit mais je ne savais pas si le moment était choisi pour la poser. Je ne voulais pas rendre Miho malheureuse. Je voulais tout de même savoir ce qu’il en était. Finalement, et non sans appréhension, je me lançais après avoir respiré un bon coup.

- Miho, je voulais te demander…

Mes yeux se posèrent sur nos deux mains, il fallait que je trouve le courage nécessaire pour continuer.

- Quelles sont exactement tes relations avec ta mère ? Rien ne t’oblige à répondre à cette question, je suis compréhensif par rapport à ça.

Surtout que moi aussi, je savais que si elle me poserait certaines questions, je les éviterais.
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MessageSujet: Re: Sorry sorry sorry sorry...
Sorry sorry sorry sorry...  EmptyDim 17 Avr - 19:41

Pardonné, pardonné, c’était vite dit ! Il n’avait surtout pas intérêt à recommencer, cette fois-ci elle ne lui pardonnerait pas. Du moins, pas aussi facilement. Mais rassurée de l’avoir contre elle et surtout qu’il ne lui en veuille pas, la demoiselle sauta sur lui pour un câlin au lieu de passer sa main dans ses cheveux. Après un certain moment il se mit à pleuvoir et la demoiselle avait souri en voyant l’air intrigué du pauvre ange lorsqu’elle lui avait demandé si les anges pleuraient. Ils se levèrent pour s’asseoir sur un banc, mort de froid, certes et ce dernier, de marbre, n’arrangeait rien qui plus est. Mais le bras chaud du protecteur était d’un réconfort bien utile et inégalable pour la petite poupée qui se serra contre ce dernier, tous les manteaux du monde ne pouvaient pas le concurrencer, même pas celui oublié chez la nippone ! Elle le lui rappela, une nouvelle occasion de se voir, je vous dis ~

Pour calmer sa peur, la demoiselle tenta de s’évader gentiment dans son monde bien à elle, imaginant donc de belles demoiselles et tout le tintouin dont nous épargnerons les détails déjà énoncés, puis se crispait à chaque tonnerre ou éclair, c’était au choix. Kanon finit par prendre son visage dans sa main, geste très perturbant puisque la misse le regarda dans les yeux, de nouveau hésitante. Elle devait lui dire que son cœur battait la chamade quand il s’approchait comme ça ? Est-ce qu’elle devait lui demander si c’était normal ? Elle déglutit difficilement se concentrant sur ses paroles plutôt que sur sa belle vue, puisque non en plus d’être vêtu de son costume de serveur, le charmant jeune homme qui lui servait d’ange gardien avait également de belles mimiques, lui permettant d’avoir une très jolie vue, forcée sur ses lèvres qu’elle aurait voulu dévorer autre que du regard, mais chut… c’est un secret.

Elle sourit, le laissant finir avant de se blottir à nouveau contre lui, frissonnant. C’était certain, s’il l’avait mise mal à l’aise, elle ne s’en plaignait pas, bien au contraire, trop occupée à réfléchir à présent pour avoir peur de quoi que ce soit ! Le balcon pouvait leurs tomber sur la tête qu’elle ne sillerait même pas ! Félicitons donc son cupidon déguisé en ange gardien qui la perturbait au point qu’elle en oublie parfois de réagir ! Elle se mordit la lèvre, regardant de nouveau le jeune homme, puisqu’il avait prononcé son nom.

Miho acquiesça, attendant sa question avec impatience puisqu’elle était plus que curieuse, d’autant plus lorsque Kanon était dans cet état. Il devait surement avoir peur de lui demander, mais elle était impatiente, presque rien ne la gênait. Cependant, notre petite casse-pieds ne s’était pas attendu à ce genre d’interrogation et se gratta la nuque, ne remarquant pas que Kanon devait avoir une très jolie vue sur son chemisier blanc, ou devrions-nous dire, transparent ~

« À vrai dire…, ma mère m’a très bien élevée, avec amour et tout ce qu’on peut attendre d’une mère, mais le fait que la présence d’un homme manquait à ses côtés… je suppose que la présence de mon géniteur me manque aussi. Enfin… après pour ce qui est de notre relation aujourd’hui… faut dire que je la croise, depuis que je suis en âge de m’occuper de moi toute seule… elle estime être un peu plus libre et elle m’oublie parfois, mais c’est mieux comme ça… elle est un peu plus heureuse… »

Ce qu’elle ne disait pas c’est que Miho pensait être un poids pour elle, bien sûr sa mère l’aimait, mais elle ne le lui montrait plus tellement et pour cette raison unique, la jeune demoiselle se sentait un peu délaissé et fautive de tous les malheurs et toutes les douleurs qu’avait pu ressentir sa pauvre génitrice. Elle baissa la tête, essayant de ne pas trop montrer au serveur qu’elle avait du mal à en parler. Encore qu’elle avait fait l’effort pour pouvoir le lui dire. Puis elle sourit, relevant sa bouille pour la poser sur l’épaule du jeune homme, juste le coin de sa tête, pour ne pas le perturber.

« Kanon… je peux te poser une question moi aussi ? »

Elle lui en posait bien tous les jours et toutes les fois où elle en avait l’occasion, mais pour passer le temps se devait de perpétuer cet inlassable rituel. Encore que la question la faisait sourire d’avance puisque ça n’en était pas une, vilaine fille ! Lui faire une blague pareil c’était cruel comme vengeance !

« Veux-tu m’épouser ? »

Voilà, c’était un peu une bombe à retardement et si Kanon avait été humain, à coup sûr il aurait fait un infarctus, pauvre de lui, il n’a pas hérité de la plus facile des protégées… mais si elle n’était pas la plus facile… elle était d’autant plus intéressante. En tous les cas, elle rit, reprenant la main de l’ange pour la caresser, le regardant enfin sans relever son visage.

« C’était une blague, soit pas si sérieux. Je te l’ai déjà dit non ? Tu es trop sérieux, ne prend pas tout à cœur, ça finira par avoir raison de toi… »

Eh oui, comme quoi, les anges pouvaient apprendre des hommes et en l’occurrence, c’était Miho dans ce cas présent qui conseillait son protecteur, ça lui faisait du bien de savoir qu’il n’était pas parfait. Mais à ses yeux il était le plus parfait d’entre tous, hommes, anges, quelle importance au fond ? Tout le monde possède un cœur, à quoi peut-il bien servir si ce n’est à répondre à quelques milliers d’autres ? Et parmi ces milliers… un seul peu réellement communiquer avec celui de Miho…
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MessageSujet: Re: Sorry sorry sorry sorry...
Sorry sorry sorry sorry...  EmptyLun 18 Avr - 11:29

Finalement j’arrivais à lui poser ma question sans trop de peine. Miho se gratta la nuque, surement hésitante à me répondre. Elle finit tout de même par me fournir les explications que j’attendais.

C’était donc ce genre de relations. Je n’arrivais pas bien à concevoir ce genre de choses. A mon époque nous étions toujours prêts à nous sacrifier pour un membre de notre famille. Le lien mère-fille était plutôt fort. Pour moi je n’arrivais pas bien à réaliser que la mère de ma protégée, puisse parfois « l’oublier ». C’était inconcevable. Pourtant je m’efforçais de ne pas juger trop vite cela. Je n’étais pas comme ça. Il faudrait que je voie la mère de Miho un jour. Quand je dis « voir » je veux dire observer de loin bien sur, il ne me serait jamais venu à l’idée de la rencontrer en vrai. Ce serait un peu grotesque. L’espace d’un instant je me demandais qu’est ce qui arriverait si la mère de Miho nous voyait. Est-ce qu’elle serait réticente ? Ou bien elle n’en aurait rien à faire ? Dans tout les cas je me devais d’éviter de nous mettre dans ce genre de situation.

Une fois de plus, Miho posa son menton sur mon épaule pour me demander si elle aussi, elle pouvait me poser une question. J’hochais la tête. J’étais peu confiant. La demoiselle était douée pour me poser des questions étranges, qui avaient le don de me mettre mal à l’aise. J’essayais en vint d’oublier la question qu’elle m’avait posé, la dernière fois.

Veux-tu m’épouser ? Avais-je bien entendu ? Mes yeux s’ouvrirent en grand. Ma bouche s’ouvrit et se referma plusieurs fois de suite. Pourtant, pour la première fois, j’arrivais à me contrôler et je n’esquissais aucun geste de recul, ou de fuite. Je déglutis bruyamment. C’était comme ci l’air me manquait.

Je remarquais que l’allure de Miho n’était pas vraiment celle de quelqu’un qui vous demande en mariage, plutôt quelqu’un qui prend du plaisir à vous tourmenter. Cela me rassura un peu. Et elle me confirma ça en m’avouant que c’était une blague. Il ne fallait pas que je me mette dans ses états pareils et tout. J’écoutais son sermon en boudant.

Je ne trouvais pas ça très drôle et, au plus profond de moi, je me sentais un peu blessé. Je tentais de me dire que je n’y avais jamais vraiment cru. J’essayais d’esquisser un faible sourire.

- Ce n’étais pas très drôle pour moi tu sais ? Les anges ont aussi des sentiments et heu…voilà quoi.

Elle devait surement avoir une mauvaise opinion de moi. Même si je sentais qu’elle m’appréciait, je n’arrêtais pas de la décevoir, de part mes réactions, mes déclarations stupides. Pourquoi je lui avais dit que les anges avaient des sentiments eux aussi ? Est-ce qu’il fallait que je précise que la plupart des sentiments que je ressentais, quand j’étais avec elle, m’étaient étrangers ? J’avais un peu peur qu’elle se moque de moi. Maintenant je regrettais me dernière phrase. On pouvait y comprendre pleins de sous entendus.

Au détour d’une rue, je voyais se découper dans l’ombre de la nuit, deux de nos quatre compères, qui revenaient vers nous. J’avais de bons yeux et je pus tout de suite m’apercevoir que l’un d’entre eux avait ramener un pistolet électrique et l’ autre, un petit couteau, placé au niveau de sa cheville, complètement caché par son pantalon mais qui laissait une bosse.

Tout mon corps se raidit et je passais en mode « combat ». Je me levais à une rapidité à toute épreuve, entrainant Miho avec moi. Je me plaçais devant elle, prêt à me battre cette fois ci. Je pouvais lire dans leurs yeux qu’ils venaient pour moi. Ils se sentaient surement insultés par rapport à tout à l’heure et ils étaient revenus « laver leurs fiertés ».

Mauvaise idée pour eux. J’avais peut être perdu beaucoup de ma puissance en devenant Ange Gardien mais je n’en restais pas moins, un bon stratège. J’avais déjà remarqué tout leurs points faibles et je savais que j’allais devoir en user.
Ah une dernière chose, je murmurais pour que seule Miho m’entende.

- Si je te dis de fuir, écoute-moi s’il te plaît et cours rejoindre l’avenue principale. Met toi dessous un abri bus.

Si d’autres de la bande, devaient arrivés pour aider leurs amis, je préférais que Miho ne soit pas dans les parages. Ça risquait de me perturber et de me pousser à faire des erreurs qui seraient dangereuses pour notre sécurité. Pour sa sécurité.

C’est à ce moment là qu’une des deux brutes me fonça dessus en hurlant. La colère ne fait jamais bon ménage avec la bagarre. Son taser eu juste le temps de me frôler. J’avais déjà attrapé son poignet et je le tordais de façon à lui faire mal. Très mal. Son cri résonna jusqu’à mes tempes. Pfiiou je n’aimais vraiment pas la violence, mais c’était le seul moyen qu’ils nous laissent tranquilles. Montrer qu’on est le plus fort, c’est comme ça que ça marchait dans ses quartiers. De mon autre main, je m’emparais du pistolet électrique. Je lui soufflais à l’oreille.

- Ce n’est pas un jouet pour toi, mon garçon.

Oui.. Je ne pouvais m’empêcher de lui faire la morale. Je n’étais pas Ange pour rien. Malheureusement, je vis l’autre brandir son petit couteau, un peu trop tard.

Je sentis le coup s’abattre sur mon épaule et je tentais de l’esquiver. Pas assez vite puisque la lame eut le temps de me toucher. Je lui envoyais un bon coup de pied bien placé et il s’écroula à terre en lâchant son arme, ses mains se posant automatiquement sur son bas ventre. J’avoue que c’était un peu traitre de ma part. Mais tant que ça me permettais de gagner du temps. Je lâchais le poignet de l’autre vilain et le menaçais avec sa propre arme, son taser électrique.

- Pars. Cela vaut mieux pour toi.


Je n’attendais pas sa réaction. J’envoyais balader le taser à quelques mètres de là. Il ne fallait pas attendre voir d’autres revenir. Je prenais la main de Miho derrière moi et me mettais à courir sous l’orage qui grondait. Enfin arrivé sous l’abri bus de l’avenue, je me tournais vers Miho.

- Je suis désolé pour tout ça. C’est ma faute. J’aurais du être plus prudent. Est-ce que ça va ?

J’avais l’impression de m’être pris une douche froide. Je caressais tendrement la joue de Miho du bout des doigts. Un éclair traversa le ciel et, sous la lumière, je pus m’apercevoir que j’avais une tache obscure sur l’épaule, qui s’agrandissait au fur et à mesure. Merde, je saignais. Bah c'était pas trop grave, je guérissais vite de toute façon.
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MessageSujet: Re: Sorry sorry sorry sorry...
Sorry sorry sorry sorry...  EmptyLun 18 Avr - 17:34

Voyant que Kanon était assez surpris, Miho lui annonça que c’était une blague et se permit un petit conseil, mais elle n’avait pas prévu sa phrase, du moins la seconde partie. Elle se mordit la lèvre, ne comprenant pas. Puis elle finit par faire la moue elle aussi, histoire de lui montrer qu’elle n’était pas idiote, qu’elle savait pertinemment que les anges aussi pouvaient ressentir.

« Oui…, je me doutais quand même hm ? Je ne voulais pas te blesser… je… l’ambiance était un peu glauque alors je voulais plaisanter, mais ça n’a pas marché. Alors la prochaine fois, tu t’en chargeras ou autrement tu ne t’en prendras qu’à toi-même si je me tais et qu’il y a un énorme blanc ! »

Elle lui tira la langue, ne voulant pas avouer qu’elle l’avait bien compris et qu’elle était en tort surtout. Elle voulait poursuivre, parler… mais l’ange semblait regarder dans une autre direction, il était concentré et d’ailleurs ne tarda pas à demander à sa protégée de fuir. Sauf qu’elle hocha la tête négativement pour lui signaler qu’en aucun cas elle ne partirait. Elle était inquiète, ressentant le danger, mais ça n’était pas à son intention bizarrement, c’était à celle de Kanon. La demoiselle recula au moins contre le mur pour laisser toute la place nécessaire à son défenseur. Elle le voyait, à la fois conquise par sa force et sa rapidité, mais glacée par la peur qu’elle avait à l’idée qu’il soit blessé par sa faute. Ce qui arriva, malheureusement. Un petit cri strident retentit, elle voulut s’approcher pour griffer l’imbécile qui avait osé, mais n’en eut pas le temps, se laissant emporter par le jeune homme jusqu’à l’arrêt de bus en manquant à plusieurs reprises de tomber à cause de la rapidité du serveur.

Essoufflée, paniquée, trempée, le cœur battant, les yeux écarquillés, elle ne savait plus où donner de la tête, mais la voix de Kanon la fit revenir lentement à la raison. Il lui caressait la joue et la demoiselle vit alors le sang sur son épaule, pour lui, ça ne devait pas être grave mais pour notre petite poupée de sang, ça l’était et elle s’empressa de poser sa main sur celle de l’ange, le regardant, inquiète. Elle déchira sa propre chemise pour faire un bandage rapidement à son protecteur, se fichant pas mal de ce qu’il pouvait penser et de ce que les autres pouvaient penser par ailleurs. Ce qui importait était sa sécurité. Elle le fit asseoir et finit le pansement. Si elle ne lui avait pas fait peur la première fois…, rien de tout ça ne se serait passé, Miho réprima quelques larmes, n’osant pas demander un câlin, alors que jusqu’ici elle s’était permis de lui sauter dans les bras. Or, elle avait terriblement peur de le blesser.

« Je…, je suis désolé Kanon… c’est de ma faute… »

Elle faisait les cent pas sous l’espèce de préau qui dégoulinait, surement très vieux lui aussi et pourtant solide. La nipponne n’en pouvait plus d’attirer autant d’ennuie au pauvre ange, elle essayait de se calmer, se disant que pour le coup, si les deux idiots revenaient, c’était elle qui allait leur botter les fesses et ce n’était pas une blague ! Elle frissonna, morte de froid, mais elle oubliait très vite, il y avait plus préoccupant tout de même. Pour la peine, elle jeta un coup d’œil à la blessure, caressant l’épaule du jeune homme.

« Tu…tu veux pas qu’on aille à l’hôpital hein ? Si c’est grave ? Et puis… c’est surement mieux, je suppose que tu n’es pas vacciné alors il vaudrait mieux ? Raaa t’es fou ! T’es complètement fou ! »

Comme quoi, Miho avait peur pour des broutilles comme la pluie, le métro s’étant arrêté subitement, mais aussi pour des choses importantes…. Ou presque. Dans ce cas précis, si elle avait été blessée ça n’aurait pas été grave pour elle, mais puisqu’il ne s’agit pas d’elle, elle s’en veut terriblement au point de paniquer si jamais Kanon venait à flancher. Elle essaya par ailleurs de sécher les vêtements du jeune homme, levant les quelques gouttes qui avaient réussi à persister tellement leurs vêtements étaient trempés. À coup sûr, ils allaient attraper mal.

« Han… on va chez l’un des deux… mais il est complètement hors de question que je te laisse seul alors que t’es blessé ! En plus avec ce temps pourri on va être malade ! Je suis vraiment désolée !!! »

Elle couina la fin de sa phrase, s’en était presque drôle de la voir paniquer comme ça, au moins le pauvre jeune homme avait de quoi se distraire, de par un petit bout de ventre qui dépasser de la chemise de Miho en raison du manque de tissu qu’elle avait arraché, puis d’autre part la transparence de ce dernier et évidemment le fait qu’elle soit morte d’inquiétude. Si ça continuait comme ça, elle allait tomber dans les pommes, ce qui n’arrangerait pas du tout les affaires des deux inconscients ! Vouloir jouer les héros, c’est bien beau, mais à quel prix ? D’ailleurs, elle s’arrêta un instant, se rendant compte que jusqu’ici elle n’avait fait que s’excuser et lui reprocher d’avoir été fou.

« Je… merci de m’avoir défendu et… hm… s’il te plait la prochaine fois… tu évites… je veux pas que tu sois… blessé »

Que ce soit elle était une chose, mais pas Kanon, c’était un supplice elle avait véritablement l’impression de ressentir ce qu’il avait reçu ! Une plaie qui ne saignait pas, mais faisait tout aussi mal. La demoiselle finit par se calmer, se rasseyant à côté de lui, l’observant pour être sure que tout allait bien. Puis elle lui caressa la joue, prenant aussi sa température en mettant sa main sur son front. Bon… ça avait l’air d’aller. Elle frissonna, prenant la main de Kanon, plus par habitude et également pour qu’il n’oublie pas qu’elle était là et qu’il peut la prévenir autre que par des mots s’il n’allait pas bien.

« Je t’en pris… ne tombe pas dans les pommes… pas maintenant… on va attendre un bus et s’il n’arrive pas d’ici une heure, on ira… euh… on verra… d’ici là… ne tombe pas dans les pommes hein ? »

Elle faisait la moue, inquiète, le regardant avec des yeux de cocker. Miho s’était ressaisie et c’était tant mieux, puisque la voir pleurer sur leurs sorts à tous les deux n’aurait pas été d’une grande aide. Enfin…, cela viendra surement plus tard…
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MessageSujet: Re: Sorry sorry sorry sorry...
Sorry sorry sorry sorry...  EmptyMar 19 Avr - 10:21

Nous étions relativement en sécurité sous cet abribus très fréquenté. Mais il était tard et il pleuvait des cordes. Bref il n’y avait pas grand monde. Je m’apercevais enfin que j’étais blessé.

Visiblement Miho avait suivi mon regard car elle avait blêmit. Je n’eus pas le temps de répliquer que tout allé bien et que ce n’était que superficiel, qu’elle avait arraché une partie de sa chemise, dévoilant une partie de son ventre, pour me faire un bandage. Je savais que quoique je dise, elle ne m’écouterait pas.

Elle me fit assoir comme ci je n’avais plus assez de force pour tenir sur mes jambes et elle s’excusa une fois, puis elle me parla d’aller à l’hôpital, elle me traita de fou, s’excusa une nouvelle fois. Je n’arrivais même plus à en placer une et je la sentais extrêmement anxieuse. Etait ce le sang sur ma chemise qui l’angoissait ? Quand elle s’assit à coté de moi, je plaçais un doigt sur sa bouche pour qu’elle me laisse enfin parler.


- Calme-toi Miho, je n’ai presque rien. Dans quelques minutes ce ne sera plus qu’un mauvais souvenir. Je n’ai pas besoin d’aller à l’hôpital. Je t’assure que je vais très bien.

Je la regardais et je voyais toute la tension sur son visage. Elle s’inquiétait à ce point de ma santé ? Je ne pouvais supporter qu’elle se prenne pour responsable de ça. Je tirais un peu sur sa joue pour tenter de la faire sourire. Sans résultats.


- Ok, je refuse que tu te mettes ça sur le dos. Regarde-moi bien ; ce n’est PAS ta faute. C’est à cause de moi que les gars sont revenus. C’est de MA faute si tout cela est arrivé.


L’eau continuait à se déverser à flots. Miho me tenais la main. Je savais que les affreux ne reviendraient pas. Pas ici en tout cas. Je ne comprenais pas pourquoi Miho pensait que c’était de sa faute alors que c’était clairement moi le fautif. Etait-ce une tentative pour me faire déculpabiliser ?

Elle frissonna légèrement. Elle voulait attraper la mort ou quoi ? Elle était moins couverte que moi. Quelle inconscience. Je savais que je n’attraperais pas de rhume mais elle ? Il fallait que je fasse quelque chose. En plus je la sentais totalement paniquée, ce qui n’arrangeait pas son cas. Nous étions totalement trempés.

En un geste protecteur je l’attrapais par la taille et l’obligeais à se mettre contre moi. A poser sa tête contre mon épaule valide. Je l’a frictionnais pour lui insuffler un peu de chaleur. Je n’avais pas trop froid pour ma part. Miho était une personne trop maternelle. En tout cas j’avais l’impression qu’elle se comportait ainsi avec moi. Je n’aimais pas trop me faire chouchouter de la sorte mais je savais qu’elle risquait de le prendre mal si je lui en faisais part.

Elle me remercia de l’avoir sauvée et m’indiqua qu’elle ne voulait pas que je sois blessé une nouvelle fois. Mmh mes pensées se révélaient donc justes. Je grommelais un peu dans ma barbe en faisant une petite moue.


- Je serais prêt à sacrifier plus qu’un peu de mon sang s’il le fallait. Mais on va éviter ce genre de situation à l’avenir. Tu as pris beaucoup trop de risques en restant à mes côtés.

Elle me demanda de patienter et de ne pas tomber dans les pommes. Je lui tapotais la main en la rassurant. Même si au fond de moi je pensais qu’il n’y aurait certainement pas de bus à cette heure ci. Il sera préférable pour nous deux d’attendre un Taxi. Il fallait que je trouve un sujet léger. Je regardais son joli chemisier qu’elle avait déchiré pour me faire un bandage de fortune. Ah oui, non. Il ne fallait pas que je regarde son haut, qui laissait voir beaucoup de ses formes. Gloups, mon regard remonta rapidement. Heureusement que je ne rougissais pas.


- Heu…Je te rachèterais une tunique si tu veux. On ira la choisir ensemble parce que mes goûts en matière de mode sont plutôt nul hein ?


Je continuais à la frictionner avec mon bras valide pour qu’elle se réchauffe un peu. Je lui cachais mon épaule ensanglantée de sa vue. Il fallait qu’elle reprenne un peu des couleurs et son teint blanc m’inquiétait un peu. Je n’avais pas envie qu’elle fasse un malaise.
Mes lèvres se rapprochèrent se sa joue et vinrent se placer à quelques centimètres de son oreille.


- Comment te sens-tu ? Tu as toujours froid ? Tu as toujours peur ? Dis-moi tout !


Je ne savais pas trop pourquoi je faisais ça, j’étais peut être un peu engourdi à cause de ma blessure. Ou je ne réfléchissais plus trop correctement. En tout les cas, je venais poser un petit bisou de réconfort sur la joue de Miho. Puis me reculais légèrement. Je ne savais pas pourquoi j’avais fait ça. Mais je sentais que je devais le faire. Que j’en avais envie. Ma gorge se serra et je faisais dos rapidement à ma petite protégée. J’en profitais pour resserrer mon bandage avec mes dents. Nan mais qu’est ce qui m’arrivait, à faire des trucs pareils ?
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MessageSujet: Re: Sorry sorry sorry sorry...
Sorry sorry sorry sorry...  EmptyMar 19 Avr - 11:35

La calmer ? La calmer ! Presque une blague ! La pauvre petite était dans un sale état, mais… il n’y avait pas besoin de le lui demander, il fallait juste l’observer. Une fois assise, Kanon tenta de la rassurer, en vint, elle pensait que c’était sa faute… d’ailleurs, après s’être excusée maintes et maintes fois, le jeune homme avait fini par prendre son visage entre ses doigts pour lui dire qu’elle n’était pas fautive, ce qui la fit faire la moue… il pouvait lui dire ce qu’il voulait, elle n’en pensait pas moins, et ça se voyait !

Miho mourait de froid, mais l’important ce n’était pas elle, à ses yeux, Kanon avait bien plus de valeurs. La chose qu’elle ignorait c’était qu’il était son protecteur et non l’inverse, pourtant elle le lui avait dit dès le départ, elle essaierait au mieux de le protéger aussi ! Elle le regarda faire, bizarrement, son cœur battit bien plus fort lorsqu’il la tint contre lui, l’ange savait comment s’y prendre avec les demoiselles… mais ça, la poupée ne l’avouera pas. En tous les cas, elle restait contre lui, le remerciant de l’avoir protégé et… lui mordillant son épaule valide à sa réponse.

« Si tu… venais à mourir… alors…, je devrais mourir aussi… »

Ce n’était pas une question, mais une affirmation qui n’allait pas beaucoup plaire à L'Ange-Gardien, mais au moins, elle lui prouvait à quel point elle tenait à lui, c’était étrange, c’était nouveau… mais c’était vrai et elle préférait être franche plutôt qu’il ne le sache à ce moment précis. Ils changèrent rapidement de sujet, ce qui fit sourire Miho, lui caressant la main en hochant la tête.

« D’accord… et je t’aiderais à enlever le sang sur ta chemise, je suppose que ce sont tes vêtements de travail, donc c’est important ! »

Elle était un peu plus rassurée, un peu plus… apaisée, au moment ou elle baissait sa garde, le souffle de l’ange contre son oreille la fit frissonner, elle serra un peu plus sa main dans celle du protecteur, se figeant, complètement conquise par ce ton mielleux qu’il avait adopté pour lui susurrer à l’oreille. Sur le moment, elle ne répondit pas, puis vint ce baiser sur sa joue. La demoiselle ne bougea plus, clignant plusieurs fois des yeux avant de comprendre qu’il s’était tourné pour ne pas lui faire face. Miho tourna docilement la tête vers Kanon, déglutissant difficilement.

« Je… ça va beaucoup mieux, merci… et toi ? Tu n’as pas froid ? Ou mal ? Si les anges ont des sentiments… pourquoi est-ce que… tu ne ressens pas la douleur physique ? »

Pour lui montrer qu’il n’avait rien à se reprocher, l’humaine posa sa tête sur son dos, lui gratouillant les côtes par la même occasion. Elle se releva doucement, déposant ses lèvres dans la nuque de l’ange, puis se rassit simplement. C’était une vengeance pour l’avoir surprise autant et lui avoir provoqué une absence, certes, très courte, mais qui donnait à réfléchir.

« Kanon… »

Une nouvelle fois elle l’appelait sans savoir quoi lui dire, mais elle voulait qu’il réponde, elle se serra contre lui, sans se rendre compte, évidemment, que sa poitrine pouvait légèrement perturber le pauvre jeune homme, qui avait eu déjà bien du mal à ne pas poser ses yeux sur le chemisier devenu transparent. Mais outre le fait qu’il puisse s’agir d’un moment pervers pour Kanon, pour la demoiselle s’en était un plus tendre que prévu, puisqu’elle tentait de le rassurer et par ailleurs, de le câliner. Elle sourit, contente, rassurée, puis jeta un œil à la blessure qui n’avait plus l’air de saigner, il fallait avouer que l’ange avait bien serré, espérons qu’il ne perde pas un bras en route !

« Dis… je crois qu’on va devoir prendre un taxi… mais… ta maison est-elle plus proche que celle de ma mère ? Je te rassure, si je propose c’est qu’il n’y a surement… personne »

légèrement déçue, elle se dit que, c’était peut-être mieux comme ça, puisque si elle avait à présenter Kanon à sa mère, bien que Miho ne soit pas comme elle sur le plan relationnel avec la gente masculine, elle lui aurait fait la morale et serait restée pour être certaine que rien ne se passe comme pour son histoire, sans connaitre bien entendu sa fille… la poupée avait du mal à s’y faire. Autre réaction possible qui la fit d’ailleurs sourire, c’est qu’elle fasse la morale à Kanon en lui proposant certaines… choses pour qu’il ne blesse pas sa fille. Elle s’imagine déjà sa mère lui demandant s’ils ont acheté des protections et s’éclata de rire, se mordant la lèvre pour ne pas trop y penser.

« hm… pardon pardon »

Elle espérait qu’il ne pense pas qu’elle se moquait de lui, ce n’était pas le cas puis en y réfléchissant ne voulait pas non plus qu’il demande pourquoi elle s’était éclatée de rire subitement. La demoiselle commença donc à penser à d’autres excuses, se cachant contre le dos du jeune homme, encore plus rouge qu’elle ne l’avait été par ce baiser volé.

« Dis… c’était… ton premier baiser ? »

Ah oui, forcément elle change de sujet, fière pour la peine d’être la première que Kanon affectionne, mais c’était loin d’être gagné et par ailleurs, elle ne voulait pas qu’il perde ses ailes alors elle avait décidé de faire attention… s’en étant déjà voulu suffisamment pour avoir tenté un véritable baiser.


Dernière édition par Abe Miho le Dim 15 Mai - 15:08, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Sorry sorry sorry sorry...
Sorry sorry sorry sorry...  EmptyMar 19 Avr - 17:31

Si je devais mourir, elle devait mourir aussi ? Je regardais la petite poupée d’un air mécontent. Pourquoi elle disait de telles choses ! Cela ne me plaisait pas du tout. De toute façon je ne voyais pas pourquoi ma « vie » serait écourtée. Deux Anges Gardiens tués, c’était très peu probable. Bref passons ses pensées morbides.

Miho me signala qu’elle m’aiderait à enlevé le sang sur ma veste, même si on ne pouvait surement plus y faire grand-chose. Je lui caressais gentiment la main en guise de remerciement.

Vint alors le moment où je lui demandais comment elle se portait tout en déposant un petit bisou sur sa joue. Je ne savais pas comment elle allait réagir et je me tournais pour éviter je ne sais quoi. Est-ce que j’avais peur qu’elle m’attaque comme dans certains films à la TV où le garçon se penche pour faire une bise et que la fille lui attrape le visage pour emprisonner ses lèvres.

Hum, ces pensées n’allaient pas apaiser le feu dans mon ventre. Pourquoi je pensais à ça maintenant d’ailleurs ? Je respirais un bon coup pour me reprendre. Pourtant ça ne fonctionnait pas du tout. En plus c’est ce moment que choisi Miho pour poser ses lèvres sur ma nuque. Je me figeais.

Comme Miho quelques secondes auparavant. Je commençais vraiment à me poser des questions. Etait ce vraiment ce lien si particulier qui nous unissait ou bien autre chose dont je n’arrivais pas à mettre le doigt dessus ? En tout cas, une chose est sure, il y avait quelque chose en plus. Elle me demanda pourquoi je ne ressentais, visiblement pas, la douleur physique.

- Je ressens la douleur. C’est juste que, la douleur physique est très basé sur le mental. Il m’a fallut des années et des années d’entrainement pour parvenir à ne presque plus ressentir ce genre de blessure.

Je ne savais pas si elle avait bien compris ce que je voulais dire. C’était une chose assez complexe qui pouvait être dure à admettre pour les humains.

Je me grattais délicatement la tête et décidais de me retourner car Miho m’appelait par mon prénom. Elle me regardait, et elle éclata de rire. Je fis la moue et me mordais un peu les lèvres. Elle était surement en train de se moquer de ma réaction de tout à l’heure. Ou de je ne sais quoi. Puis elle s’arrêta de rire en s’excusant et en se mordant la lèvre, elle aussi. Je déglutis et elle me demanda si c’était mon premier baiser. Sur le moment, je ne répondais rien, laissant planer le doute. Puis, en reniflant un peu, je décidais de lui avouer la vérité. Ou presque.

- C’est mon premier baiser en tant qu’Ange. Mais pas en tant qu’Humain.

Bon la seule personne de sexe opposé que j’avais embrassé sur la joue à ce jour était ma petite sœur mais ça comptait non ? Je ressentais toujours de la gène quand on abordait ce genre de sujet. Je ne savais jamais comment me comporter, quoi dire. J’avais très peur de décevoir ma jeune protégée. Je trouvais qu’elle me regardait trop avec de l’admiration..À moins que ce soit autre chose ?

Bref je préférais changer de sujet avant qu’on ne s’aventure trop loin et que je recommence à ressentir des émotions bizarres. Mais je n’arrivais pas à décrocher. Surtout que j’étais en train de réfléchir à certaines choses. Peut être qu’en sachant plus sur Miho, je saurais peut être pourquoi j’étais comme ça. Une humaine pour m’expliquer les sentiments, émotions humaines. Cela ne faisait que quelques années que j’avais repris le forme d’un humain. Entre temps j’avais oublié beaucoup de chose sur mon moi intérieur.

- Miho, est ce que tu as déjà été amoureuse ?

C’était une sorte de demande d’explications. Je n’osais pas la regarder dans les yeux à ce moment là. J’avais trop honte. Etre ignorant ça avait du bon comme du mauvais. Et puisqu’on en venait à parler de baisers, autant parler de ce qui allait avec. J’étais assez mal à l’aise mais je continuais. J’avais besoin de savoir. Pour mieux comprendre. Pour mieux Me comprendre.

- Tu comprends..j’ai..un peu de mal à comprendre ce que je ressens, mes émotions au quotidien. Envers les gens et tout ça. Je ….voudrais que tu m’expliques un peu

Regrettant déjà mes paroles, je me cachais le visage d’une main. Pourquoi je lui disais ça ? J’étais en train de devenir un imbécile complet ou quoi.


Dernière édition par Shimizu Kanon le Mar 19 Avr - 20:27, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Sorry sorry sorry sorry...
Sorry sorry sorry sorry...  EmptyMar 19 Avr - 20:05

La demoiselle sentait bien la gêne de son ange gardien, pour cette raison, elle essayait de ne pas trop l’embêter, mais c’était peine perdue. Elle lui demanda pourquoi il ne ressentait pas la douleur physique et eut des explications plutôt satisfaisantes. Elle sourit, lui caressant la main, puis commença à grelotter, se souvenant qu’ils étaient trempés et peu vêtus.

« Et je peux m’y entrainer moi aussi, tu crois ? »

Sait-on jamais, dans le cas où elle devrait se mettre à protéger Kanon pour ne pas le voir mourir sous ses yeux, sérieusement elle s’inquiétait après ce qu’elle venait de voir ! Elle frissonna rien qu’en y repensant et jeta un autre coup d’œil à la blessure, puis elle se remit tranquillement contre lui après avoir éclaté de rire concernant les bêtises qu’aurait pu dire sa mère. Elle vit le serveur faire la moue et lui caressa la joue, se reprenant.

« Je ne me moque pas de toi, rassure-toi… c’est… une bêtise concernant ma mère et je n’ai pas envie que tu saches parce que c’est embarrassant »

Ça avait le mérite d’être clair et quelque chose lui disait qu’elle n’aurait pas dû être aussi franche parce qu’à vouloir le préserver, notre petite humaine avait surement éveillé sa curiosité. Saura-t-il se tenir ? Ou bien allait-il craquer à lui demander ce dont il s’agissait ? Bonne question, mais le sujet de conversation changea bien rapidement. Elle lui demanda si c’était son premier baiser et fut déçu de la réponse, elle gonfla ses joues, essayant de cacher le fait qu’elle aurait voulu être la première, mais après tout… Kanon avait en quelque sorte une « seconde chance », une autre vie qui n’était ni de son époque, ni de son ressort puisqu’il avait été ange entre temps et que cela n’avait rien à voir.

Il n’y eut plus un seul mot, jusqu’à ce que l’ange pose de nouveau une question, au départ la demoiselle crue qu’il disait ça parce qu’il était amoureux, d’elle peut-être ? Ou bien d’une autre ? Quoi qu'il en soit, elle voulait savoir et s’apprêter à demander, mais elle se fit couper par Kanon qui reprit pour annoncer qu’il voulait comprendre ses sentiments. Morte de honte, la Nippone était rouge jusqu’aux oreilles ! Elle se mordit la lèvre en voyant que son protecteur était surement dans le même état et lui prit la main, pour le rassurer.

« Tu sais je… je peux t’aider, mais pour ce qui est de ta première question je… je ne sais pas trop… »

La poupée se massa l’arrière du crâne, essayant de trouver le courage de dire ce que c’était qu’aimer bien qu’elle ne connaissait que la définition d’un point de vu amical ou familial. Elle essaya de rassembler les éléments lui permettant de répondre avant de se rendre compte que c’était un peu ce qu’ils traversaient en ce moment Kanon et elle, elle se mordit la lèvre et essaya de ne pas trop le chambouler.

« Je… je crois que tu ne devrais pas savoir, mais… puisque tu veux savoir… on a le cœur qui bat très vite quand on voit LA personne qu’on aime et… c’est déstabilisant, on agit des fois… bizarrement… à cause de cette personne et chaque fois que ça LA concerne… on prend un peu son… son humeur. Par exemple si LA personne est mal… on est… mal aussi. Tu… tu vois ? »

Un coup de tonnerre retentit, la demoiselle se crispa, tenant fermement la main de son ange gardien. Elle n’aimait pas être dehors par un temps pareil, mais se calma bien vite. Elle n’avait pas vu de film d’horreur et avait le serveur à ses côtés, que demander de plus ? Mais elle ne savait plus quoi dire et pour la peine se mit à réfléchir, n’entendant presque plus la pluie. Est-ce qu’elle aimait Kanon ? Est-ce que lui l’aimait ? Les relations humain / ange étaient interdites, formellement d'ailleurs, et Miho se disait que si c’était le cas, elle devait faire d’autant plus attention parce qu’elle ne voulait pas faire de mal à son ange. Il ne fallait pas qu’il sache, mais il pouvait lire en son cœur…

« Kanon… est-ce que tu as posé cette question… enfin… pourquoi tu as posé cette question ? »

Elle éternua, rien de grave, mais elle allait être malade c’était certain.

« O… Oublie cette question »

Miho ne savait pas ce qu’elle voulait, une véritable réponse ? Où qu’il fasse comme elle et garde le silence ? En tous les cas, si ça devait évoluer comme elle le pensait en ce moment, elle le lui dirait… elle dira simplement qu’elle a peur de lui faire du tort, mais qu’elle ne peut pas renoncer à ce qu’elle ressent pour lui, bien que ce ne soit pas encore stable puisqu’elle n’en est pas certaine et qu’elle préfère connaitre Kanon un peu plus avant de se prononcer. Sauf qu’il était flagrant qu’elle était admirative, bien plus que cela d’ailleurs, le jeune homme était en quelque sorte le seul homme qu’elle avait pour modèle, non pas comme un père, mais comme le plus parfait d’entre tous, ça n’aidait certainement pas à la « repousser » ! Elle soupira, posant sa tête sur son épaule encore une fois.

« Tu as beau faire des erreurs… tu as beau me dire que tu n’es pas parfait… mais je n’arrive pas à penser autrement Kanon… »
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MessageSujet: Re: Sorry sorry sorry sorry...
Sorry sorry sorry sorry...  EmptyMer 20 Avr - 20:40

Elle m’avoua qu’elle rigolait parce qu’elle pensait à une bêtise concernant sa mère et que c’était embarrassant. J’avais compris que ça devait être un truc entre filles alors je ne lui posais pas de questions.

Je finissais par avouer que ce n’était pas mon premier baiser d’humain mais en tant qu’Ange oui. Je pu m’empêcher de remarquer que Miho gonflait les joues. Son expression était étrange à ce moment là. J’avais encore du dire une bêtise ou quelque chose l’avait embêté. Mais je ne disais rien. Me contentant d’hausser légèrement les épaules. Je ne connaissais même pas la définition du mot « jaloux ».

Finalement, un peu perdu, je finissais par lui demander des explications, il fallait qu’elle m’aide à comprendre. En dépit de tous les sentiments bizarres que je ressentais pour elle, je pensais qu’elle était la mieux placé pour me donner des conseils. Elle était sensible, c’était une fille et j’étais persuadé qu’elle ressentait tous pleins de sentiments dans la vie de tous les jours.

Je n’arrivais pas à réaliser qu’elle puisse ressentir à mon égard autre chose que l’amour que porte un protégé à son ange. Moi-même je me pensais victime de ce lien fort et puissant. C’est donc en toute innocence que je lui demandais si elle avait déjà été amoureuse et si elle pouvait m’aider à expliquer les sentiments humains. Je ne m’attendais pas à sa réaction et je m’aperçu, avec retard, que ma question, en plus d’être indiscrète, était tout à fait inapproprié.

Mais elle finit par me répondre avec sincérité. Je lui en étais reconnaissant. Même si la question l’avait visiblement déstabilisé. Elle tenta de ne rien faire paraitre en me tenant la main. Pour la première question elle ne le savait pas elle-même. Ce dont je pouvais aisément comprendre et elle me fournit les explications. Mes yeux s’ouvrirent en grand. Je comprenais facilement ce qu’elle voulait dire. Mais, ces choses, qu’elle décrivait avec facilité, je sentais qu’elles m’étaient plus familières que je ne le pensais. C’était assez angoissant. D’autres parts, je commençais à me demander si Miho aurait pu ressentir de telles choses pour moi. Car je trouvais que ce qu’elle décrivait, c’était plus son comportement quand elle était en ma présence. Etait ce vraiment la définition de l’amour ou bien la sienne ?

Ce qui me perturba aussi un peu c’est que je lui avais demandé de m’expliquer des émotions humaines et qu’elle avait choisi de me parler de l’amour. Etait ce parce qu’elle pensait à ça ? Pfiiiou j’aurais tellement voulu être dans sa tête.

Elle me demanda pourquoi j’avais posé cette question. Comme dans un flashback je voyais le drama sur lequel j’étais tombé hier soir et je me voyais en train de lui répondre « parce que je t’aime » et là je m’approcherais doucement et poserais mes lèvres sur les siennes.

Je secouais la tête. Non mais qu’est ce qui me prenait de penser à des trucs pareils ? Je n’étais pas un simple humain. Je me grattais la tête. Je ne voulais pas non plus faire du mal à Miho, je devais la protéger bon sang, pas ressentir de stupides sentiments et m’y prendre comme un manche. Elle me rajouta rapidement après, d’oublier sa requête.

Je décidais finalement de répondre à sa question après un moment de confrontation entre moi-même.


- Je t’ai posé cette question parce que je, comment dire, je ..


Je baissais la tête. Idiot et Ignorant que j’étais, je ne pensais pas une seule seconde à ce que pourrait imaginer la petite poupée avec ce « Je » en suspens. C’est juste que je cherche mes mots. C’était une chose qui ne m’arrivait jamais. Je savais toujours quoi dire, sans hésitation.


- Je voulais savoir, voilà tout. Je ne ressens pas beaucoup de sentiments d’habitude. Je ne sais pas, depuis que je t’ai rencontré, je ressens plus de choses. Comme si je redevenais complétement humain. C’est assez déstabilisant pour moi.


Miho semblait aussi plongée dans ses pensées que moi. Nous étions presque plus présent dans nos têtes que connectés à la réalité. D’ailleurs la réalité était assez moche : nous étions coincés à plus de minuit dans un quartier mal famé, sous un abribus miteux, avec un orage qui grondait, attendant un hypothétique bus qui ne viendrait surement pas. D’ailleurs je songeais déjà à prendre un Taxi, si on en voyait un passer.

La jeune nippone, posa une fois de plus sa tête sur mon épaule valide en soupirant que malgré mes erreurs, elle me trouvait parfait. Je déglutis bruyamment, ravi du compliment, et en même temps je ne l’acceptais pas vraiment. Je savais que j’étais loin, très loin d’être parfait.


- Et toi tu es beaucoup trop naïve. Prête à te laisser avoir par le premier ange que tu croises. Je suis loin d’être parfait et tu finiras par t’en apercevoir.

Je capturais une des mèches folles entre mes doigts, et lui replaçais derrière l’oreille. C’était la nuit des confidences, après la nuit de connaissance. Définitivement.


- Je ne sais pas comment tu fais. Pour accepter tout cela avec tant de facilité. Si tu m’avais repoussé dès le début comme je le prévoyais, tu ne serais pas coincé ici. Avec un type comme moi. Tu ne regrettes pas ? Est-ce que savoir que je suis là, est vraiment un avantage pour toi ?

La perspective de ses réponses me déprimait un peu. Je savais que ça risquait de me faire mal mais il fallait que je sache.


- Si un jour, tu ne veux plus me voir, sache que je comprendrais.

Comprendrais surement, obéir très probablement. Mais je savais déjà que me détacher d’elle serait une torture. Miho était déjà devenu l’étoile autour de laquelle je gravitais. Si cette étoile disparaissait, la chute serait certainement longue.
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MessageSujet: Re: Sorry sorry sorry sorry...
Sorry sorry sorry sorry...  EmptyVen 22 Avr - 8:17

Le pauvre ange était aussi troublé que sa protégée. En effet, cette dernière n’avait pas réellement réfléchi aux questions qu’il lui avait posées et notamment concernant les émotions. Pour la peine, elle donna ses propres définitions, certes, mais pas seulement, puisque l’amour doit se ressentir et est le seul sentiment sur lequel le plus souvent, ni ange, ni démon ni humain ne peuvent mettre de nom. Elle tentait au mieux de lui répondre et de ne pas l’induire en erreur, mais surtout de ne pas le mettre sur la piste, mais ce n’était pas tâche facile puisqu’il pouvait sentir son cœur s’affoler à mesure qu’ils s’aventuraient un peu plus sur ce sujet. Elle finit par demander pourquoi cette question et eu la réponse la plus correcte qu’il puisse être donné de dire, Kanon était sincère, il ne comprenait pas et il avouait ne pas comprendre pourquoi en la présence de Miho il se sentait humain.

« C’est peut-être parce que tu es sur terre ? Les anges de la Kronos Heaven, ceux qui sont dits “nouveaux” sont comme ça aussi, mais… c’est différent »

Elle se gratta la nuque et après quelques instants lui confia qu’il était parfait à ses yeux, ce à quoi le protecteur répondit qu’elle était naïve et qu’il était loin de l’être. Elle sourit, se contentant de resserrer sa main sur la sienne. Puis elle posa de nouveau son menton sur son épaule.

« Idiot. Dois-je te rappeler, cher ange gardien que je peux ressentir le danger et qu’en toi, la seule chose que j’ai ressentie, c’est la bonté ? Puis même…, je suis loin de me comporter comme ça avec n’importe quel ange, crois-moi. C’est toi qui est parfait à mes yeux… que tu le veuilles ou non… pas les autres anges. »

Ça avait le mérite d’être clair, Kanon était parfait, personne d’autre à ses yeux. Elle se mordit la lèvre, se rendant compte qu’elle avait peut-être trahi sa pensée et qu’il pouvait aisément comprendre qu’elle l’aimait énormément ? Mais le protecteur prit les devant sur la petite humaine reprenant la parole et ça ne lui plut pas en raison de ce qu’il disait. Elle prit son bras en otage, le frictionnant de sa petite main.

« Kanon… j’ai découvert mon don à 13 ans, j’ai eu le temps de refouler ce que j’étais et… la réalité, les anges, les démons… crois-moi j’en ai rejeté jusqu’à même feindre ne pas les voir »

Puis la poupée reprit quelques instants après, histoire de faire douter son ange, elle se leva, se mit devant lui, le fixant droit dans les yeux.

« Je regrette une seule chose, c’est que les choses se soient déroulées si rapidement, parce que toi, comme moi, nous n’avons pas su… gérer cette situation et c’est pour ça… qu’on est là aujourd’hui. Sinon, si tu parles du fait de t’avoir rencontré et que tu sois mon ange gardien… non, je ne regrette rien et si c’était à refaire, même avec cette situation, je le referais. »

Elle se pencha légèrement, souriant, puis prenant Kanon dans ses bras en essayant de ne pas trop s’appuyer sur son épaule blessée. Elle entendit alors sa phrase et lui mordilla de nouveau l’épaule.

« Ça n’arrivera pas, c’est ce que je pense et tu devrais en faire de même, prépare-t’y ! Tu vas devoir jouer les protecteurs très longtemps ! »

Miho était quelque peu touché qu’il puisse avoir peur à ce point de ne pas être aimé d’elle ou qu’un jour, elle le rejette, elle se rasseyait à côté de lui, reprenant sa main en y entrelaçant ses doigts cette fois, le montrant à Kanon pour qu’il comprenne que sa présence était désirée.

« Je ne suis peut-être pas la protégée parfaite, mais une chose est sure, moi… j’aime mon ange gardien et je ne suis pas prête de le laisser filer maintenant que je le connais »

Elle sourit, fière de ses paroles, espérant surtout pouvoir le rassurer comme lui avait réussi à le faire avec elle. Il le méritait selon la demoiselle, il méritait de pouvoir vivre de nouveau et surtout d’être respecté, ce que Miho avait fait dès le départ et qui pouvait être assez perturbant, avouons-le. Elle était bien avec lui et une fois de plus, le soir, sans lui, elle avait du mal à s’endormir et pourtant ils ne se connaissaient que depuis quelques jours.

« Je pense à ton pauvre poisson rouge dont on ne sait toujours pas le nom… espèce de maitre indigne ! »

Bien entendu, c’était une vilaine blague, elle souriait, ne pensant pas un seul mot de ce qu’elle venait de dire, mais pour être sur que Kanon comprenne ce sens de l’humour particulier, elle rajouta :

« C’est une blague, je suis sure que tu le traites plutôt bien, enfin, je verrais, par moi-même un de ces quatre je suppose, s’il se frappe la tête contre le bocal j’aurais de quoi m’inquiéter ! »

Elle rit légèrement, imaginant la scène, Kanon sur son fauteuil, racontant sa vie, ses soucis, ses craintes et le poisson rouge cherchant un moyen pour qu’il cesse de l’importuner. Elle se mordit la lèvre, puis se stoppa, le silence reprenant ses droits, seule la pluie et les tonnerres essayaient aux mieux de maltraiter leurs oreilles. Pourtant, la demoiselle ne les entendait plus, trop occupée à caresser la joue de son ange gardien.

« Tu sais, non en plus d’être le premier ange que j’apprécie à sa juste valeur, tu es aussi le premier garçon auquel je suis attachée… à ce point je veux dire. hm… ce doit être… plus ou moins normal… puisque nous sommes liés du fait que tu ne sois pas n’importe quel ange, mais… en même temps, je me demande aussi si ce n’est pas autre chose. Je ne préfère pas m’aventurer trop dans cette réflexion, parce que je ne veux pas gâcher ce lien qu’on a alors… ne m’en veux pas hm ? Tu voulais que je sois franche, je le suis. »
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MessageSujet: Re: Sorry sorry sorry sorry...
Sorry sorry sorry sorry...  EmptyVen 22 Avr - 16:00

Notre conversation nous attirait inexorablement vers un monde que nous nous étions construits. Un petit monde rien qu’à nous. Ou plus rien d’autre n’existait. J’aimais discuter avec Miho. Contrairement aux autres humains, je ne devais pas sans cesse remettre en question ses propos. Je savais que ces paroles venaient du fond du cœur et qu’elle ne me mentirait pas. Et dans le cas contraire, je le ressentirais surement.

Elle tenta de me rassurer en me disant que mon problème arrivait aussi aux anges « nouveaux » de la Kronos. Tiens cela me rappelait que je n’avais pas toujours contacté le patron pour lui expliquer deux trois choses.

Mais bref, passons, quand je réfutais sa thèse sur le fait que je sois parfait elle me traita d’idiot et m’avoua que j’étais le seul ange qu’elle trouvait parfait. Cela me touchait plus que je ne le pensais. Qu’elle ne me mette pas dans le même sac que les autres anges. Ceux qu’elle avait croisés sur Terre étaient effectivement très différents de moi. Et je n’avais pas vraiment de relations avec eux. Il était bien connu que les anges gardiens sont considérés comme des moins que rien parmi les anges.

Je décidais de lui retourner le compliment. Elle ne savait pas vraiment ce que je pensais d’elle à présent et je décidais de remédier à ça.


- Alors je te retourne le compliment.


Je caressais gentiment sa main en attendant de trouver mes mots.


- Tu es la personne la plus gentille et la plus attentionnée que je connaisse. Les humains te qualifieraient d’angélique. Mais on sait toi et moi ce que cela signifie. Pour moi tu es beaucoup plus que ça.

Hésitant, je lui demandais si elle regrettait, si elle me considérait comme un poids à présent. J’étais désireux de savoir ce qu’elle pensait de nous. Elle prit mon bras en otage, ce dont je commençais à avoir l’habitude et me rappela qu’elle avait l’habitude avec les anges et démons qu’elle côtoyait depuis l’âge de 13 ans.

Elle se leva brusquement, me regardant droit dans les yeux et ma gorge se serra. J’étais curieux de savoir mais j’avais un peu peur tout de même. Mais elle me rassura bien vite et m’avoua qu’elle ne regrettait rien et que la seule chose qu’elle regrettait, c’était que les choses se soient passé si vite entre nous. J’étais d’accord avec elle sur ce point là. Les choses allaient tellement vite que ça en était anormal. Mais je ne connaissais pas d’autres anges gardiens pour confirmer cela.

Elle ajouta aussi qu’elle n’était pas prête à ne plus me voir. Elle me voulait comme protecteur. Ses paroles réchauffèrent mon cœur. Mon envie de la serrer dans mes bras était plus forte que jamais. Mais elle était déjà dans mes bras. A croire qu’elle avait anticipé. Finalement elle se rassit gentiment à mes côtés.

Elle me disait qu’elle m’aimait. Enfin elle disait qu’elle aimait son ange gardien. J’aurais aimé pouvoir calculer à quel point elle m’aimait. Mais je savais qu’il n’y avait aucun instrument de mesure pour ce genre de chose. Elle entrelaça ses doigts aux miens et je souriais un peu bêtement.

Tandis qu’elle me parlait de futilités, de mon poisson rouge, je me contentais de répondre à ses paroles par des hochements de la tête. J’étais bien trop occupé à l’observer. Je regardais ses yeux, j’aimais particulièrement leur couleur. Si seulement elle pouvait éviter de les cacher avec sa frange. Mon regard parcourait l’arrête de son nez. Elle avait un nez trop mignon. Puis je m’arrêtais sur ses lèvres. J’aurais franchement aimé passer ma main sur son visage pour vérifier qu’elle était bien en face de moi. On aurait dit une fée. Une fée terriblement belle et ..STOP ! Nan mais je délirais là ou quoi.

Je secouais la tête et essayais de me contrôler pour la regarder dans les yeux. Ça se trouve elle n’avait rien remarqué à mon manège. Elle se mit à rire et je tiltais quand j’entendis le mot « garçon ». Elle me disait qu’elle était attachée à moi. Elle pensait aussi que cela était du a notre lien. Mais elle pensait aussi qu’il pouvait y avoir quelque chose d’autre. Mais quoi ? Elle ne voulait pas s’aventurer dans cette réflexion car elle ne voulait pas briser notre lien. Je ne comprenais pas trop son raisonnement mais je savais qu’elle avait raison.

Je baissais la tête. Ne sachant pas trop quoi dire. Au fond, je m’en fichais un peu de savoir. Je voulais juste arrêter de me prendre la tête deux secondes et faire…faire ce qu’il me semblait naturel. Ce dont j’avais envie de faire quand je me trouvais aussi près de la petite Nippone. Lui attrapant la taille, je me tournais vers elle et l’emprisonnait avec douceur dans mes bras puissants. Puis, posant ma tête sur sa clavicule gauche (pas sur sa poitrine je n’aurais jamais osé !), j’écoutais son petit cœur battre. Je savais que ce contact avait fait grimper son pouls en flèche. Est-ce qu’elle ne voulait pas que je la touche ainsi ? Je connaissais Miho assez bien pour savoir que, si cela la dérangeais, elle me ferait une remarque.


- Je..me sens bien comme ça.

Une de ces mèches de cheveux vint me chatouiller le nez. L’odeur de son parfum était agréable.


- Je ne sais pas si j’ai le droit d’être aussi proche de toi que je le suis maintenant. Mais j’aime ça. Je voudrais que ces moments ne cessent jamais.
- C’est à la fois étrange et effrayant n’est ce pas ? Mais tu as raison, il ne faut pas trop s’aventurer dans cette réflexion. Je pense que le futur nous le révèlera.

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MessageSujet: Re: Sorry sorry sorry sorry...
Sorry sorry sorry sorry...  EmptyVen 22 Avr - 18:10

Il avait l’air plutôt content que Miho lui dise sincèrement ce qu’elle pensait, mais encore plus surement de savoir qu’elle l’appréciait à sa juste valeur. Qui plus est, il lui retourna le compliment, ce qui la fit sourire, incliner la tête pour le remercier et bien évidemment, elle ne put s’empêcher de faire un petit commentaire. Elle était assez surprise en réalité qu’il ait mis de côté ses défauts, le fait qu’elle soit têtue, un peu trop directe, elle n’est pas non plus très sociable, elle pose des milliers de questions néanmoins quand elle le peut, enfin, quoi qu’il en soit, elle était bien contente.

« Je suis loin d’être un ange… et encore bien loin d’être très gentille, très douce… mais bon, libre à toi de penser ce que tu veux après tout, ça ne me dérange pas ! »

Puis après ça, se fut silence radio, ils échangèrent quelques paroles, l’humaine rassura son protecteur concernant son ressenti, lui offrit même un câlin il avait l’air très bien d’ailleurs contre elle et si elle n’avait pas eu peur qu’il lui dise de s’arrêter, elle serait volontiers restée dans le creux de ses bras. Elle se contenta de se rasseoir et de sourire, se replongeant dans ses pensées. Kanon devait surement avoir très peur d’un rejet, il lui avait à maintes reprises dit qu’il ne voulait pas la gêner ni lui faire de mal, ce à quoi la demoiselle avait su répondre et d’ailleurs, peut-être l’avait-elle laissée dans le flou, elle l’était également, peut-être un peu moins, se rendant compte qu’elle avait confié qu’il était le premier homme aussi proche d’elle, le premier avec qui elle agissait de la sorte aussi il fallait dire.

Elle se mordit la lèvre, mais n’eut pas le temps de poser d’autres questions, ou plutôt de s’en poser à elle-même puisque le jeune homme la saisit par la taille pour s’approcher d’elle et l’enlacer. Le cœur de notre pauvre petite poupée avait fini par rater quelques battements tandis qu’elle écarquillait les yeux, retenant sa respiration. Finalement, ses paroles la rassurèrent et elle lui caressa le dos, l’enlaçant à son tour, passant l’une de ses mains dans les cheveux fins de son ange.

« Je… j’aime aussi… ces moments-là… et hm… c’est vrai que c’est assez étrange, mais… la seule chose qui me fait peur… c’est que… que tu payes pour avoir été proche de moi… »

Forcément, elle resserra son étreinte, fermant les yeux un instant, enfouissant son nez dans son cou, profitant de sa chaleur malgré le fait qu’ils soient tous deux, normalement congelés. Mais Kanon est un ange et pour cette raison, il a appris à ne pas avoir froid, à ne pas ressentir avec le temps, ce que Miho essaie de lui réapprendre lentement malgré elle. Elle ne voulait plus bouger, si ce n’est peut-être pour entendre le cœur de l’ange battre. La Nippone abaissa son visage souriant, fier de pouvoir enfin l’entendre, seule elle avait eu cette chance et elle en était bien consciente. Dans le dos du jeune homme, avec son index, elle tapota au rythme du cœur de ce dernier, voulant presque s’endormir tant elle était à son aise.

Ils s’étaient construit un monde à eux, un monde où ni la pluie ni le vent ne pouvaient les atteindre. Tout leur était permis dans cette sphère et la demoiselle en profita d’ailleurs, pour retirer sa main des cheveux de Kanon, la plaçant sur sa joue pour la caresser. Bientôt, ils devront bouger, pour être en sécurité et également pour soigner l’ange blessé, d’ailleurs en y repensant, la poupée tourna sa tête pour regarder l’épaule, retirant le bandage doucement pour ne pas que son bras s’engourdisse. Elle caressa la plaie, espérant ne pas lui faire mal, puis se serra un peu plus contre lui se sentant fautive. Miho ne voulait pas l’avouer, mais elle n’aimait pas que l’on prenne sa défense et pour cette raison, elle soupira, discrètement, pokant la joue du jeune homme.

Elle voulait rester comme ça une éternité, mais ne le pouvait pas, du moins ses jambes ne le lui permettraient pas et pour cette raison, elle fit asseoir Kanon, le banc était assez long pour qu’ils puissent s’asseoir au même emplacement tous les deux. L’humaine s’asseya donc entre les jambes de Kanon, ce qui devait lui paraitre assez étrange, mais puisqu’ils étaient proches, autant… poursuivre, à quoi bon se gêner ? Elle lui prit le menton délicatement, puis le fit poser sur sa propre épaule, posant sa tête contre la sienne par ailleurs. De cette façon, ils retrouvaient un peu leur étreinte et aucun d’eux ne se fatiguait, mais un jour ou l’autre il faudra bien décoller, le silence était doux, la pluie cessa même de battre, la seule chose qui persistait et qui pouvait leur attirer des ennuis était le lieu dans lequel ils se trouvaient.

« On… on devrait peut-être… songer à aller… hm… chez toi ou chez moi ? »

Phrase assez étrange, mais au combien juste, puisqu’il fallait bien soigner cette épaule convenablement et qu’ils se reposent, une fois de plus leur petite rencontre n’avait pas été agréable, du moins au début, peut-être que la soirée allait mieux se terminer ? Qui sait ? Miho avait parlé, mais n’était pas décidée à bouger, elle sourit d’ailleurs à l’idée que si Kanon voulait le faire, il devrait la soulever, ou la pousser, chose qu’il ne risquait pas de faire, ou peut-être plus ingénieux : la chatouiller. Elle se mordit la lèvre, attendant de voir sa réaction pour pouvoir à son tour agir en fonction. Une chose était certaine, elle était un peu plus en forme qu’il y a quelques instants et plus apte donc, à lui donner amour et malice.
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MessageSujet: Re: Sorry sorry sorry sorry...
Sorry sorry sorry sorry...  EmptySam 23 Avr - 13:18

La petite Nippone finissait par accepter mes compliments sans trop rechigner. Nous nous confions l’un à l’autre sincèrement mais non sans peur.

Je finis par l’a serré dans mes bras en posant ma tête pour entendre les battements de son cœur. Elle ne me repoussa pas et sembla, au contraire, resserrer sa prise sur moi. Sa main se glissa dans mes cheveux et je pus m’empêcher d’esquisser une mignonne grimace. A la fois content et un peu embêté. Mais, bientôt, elle retira sa main de mes cheveux pour la poser sur ma joue.

Elle me confia qu’elle aussi, aimait ses moments là. Je me sentis moins seul. Je savais qu’elle ressentait la même chose que moi. En un geste très sensuel, elle enfouit son visage dans mon cou. Elle aussi, pouvait entendre mon cœur battre. Je le savais car elle s’amusait à battre la mesure sur mon dos. J’avais l’impression que le temps redevenait plus doux. Non, que le temps s’arrêtait.

J’étais là, collé contre Miho, ma petite protégée. Je n’avais pas froid. Je n’avais pas mal. J’étais juste bien. Elle non plus, ne faisait pas de mouvements pour rompre notre étreinte. Après avoir été si proches, est ce que tout redeviendrais comme avant ? Ou est ce que nous avions fais basculer nos destins de façon définitives ? Je ne réfléchissais plus à tout cela. Rangeant ses questions dans un coin de ma tête. Je voulais juste que cette intimité ne se brise jamais.

Je sentis Miho qui soulevait délicatement mon bandage de fortune pour effleurer délicatement ma blessure. Je ne bronchais pas. Je sentais que ça ne lui plaisait pas trop. Le fait que je me sois blessé pour la protéger. Pourtant il fallait qu’elle s’habitue à ce fait. Je restais un soldat fidèle à ma mission. Prêt à tout pour ne pas faillir. Je respirais longuement.

Finalement Miho se mit à bouger. Il fallait bien que ce moment s’arrête un jour de toute façon. Mais pour ma grande surprise. Elle nous réinstalla juste un peu plus confortablement sur le banc. Je ne disais rien et elle non plus. Dans notre bulle passionnée, il y avait un grand soleil et un champ de fleurs à perte de vue. Elle m’attrapa le menton pour le poser sur son épaule. Tête contre tête. Cœur contre cœur. Pourquoi je me sentais de plus dépendant de ces moments là ? Je ne bougeais plus. Statue grecque totalement dévouée. La pluie cessa enfin.

Je sentais que la réalité allait devoir reprendre ses droits. Miho rompu le silence en premier. Sans pour bouger pour autant. Elle me demanda si on ne devait pas rentrer chez elle ou chez moi. Moi non plus je ne bougeais pas d’un pouce. Seule ma bouche s’étira pour forma un sourire qui se transforma en petite moue contrariée.

- On va déjà essayer de prendre un Taxi. Après je te raccompagne jusqu’à chez ta mère et je rentrerais chez moi me soigner.


Ma raison avait repris le dessus sur mes désirs. Mais je savais que dormir une nouvelle fois avec Miho dans la même pièce me serait impossible. Pas après tout ce qui c’était passé. J’apprenais de mes erreurs. Et j’avais l’impression que dormir à ses cotés en était une. Je savais qu’une fois de plus, je la décevais et je faisais tout de travers. Mais je voulais la protéger. La protéger de moi. Je ne voulais pas la blesser une fois de plus. Donc si je pouvais fuir les situations qui me feraient faire des erreurs, je le faisais.

Il ne fallait pas que je me laisse trop aller. Cette attirance était si forte qu’elle aurait pu m’entrainer je ne sais où. Malgré tout ce qu’on s’était dit ce soir, cela continuait à me faire peur. Mais il fallait que je la rassure. Lui montrer, que malgré tout, je ne l’abandonnerais pas.

- Ça marche toujours pour ce week end ? Une visite au zoo ? Si tu es sage, tu auras le privilège de visiter mon appart…je veux dire ma maison.

Je réprimais un rire. J’avais échappé que je ne vivais pas dans une prestigieuse maison mais dans un appart. Mais je savais que Miho serait quand même curieuse. Du moins je l’espérais. Vu qu’elle avait promis de rendre visite à mon poisson rouge.

Je voulais me lever mais je m’aperçu que Miho me bloquait. Ni une, ni deux je passais un bras sous le sien et un autre sous ses genoux et me levais, l’emportant avec moi. Comme je m’en doutais cette fille était un petit poids plume. Une fois debout, je reposais gentiment ma jeune protégée à terre. Cela ne m’aurait pas dérangé si je n’avais pas cette foutu blessure. Elle était déjà en train de cicatriser mais je n’étais pas Superman non plus.

Nous étions toujours sous cet abribus miteux. La réalité s’imposait à nous de façon brutale. Je levais mon bras valide pour, qu’à travers la brume et l’obscurité, on puisse se faire remarquer par un Taxi. Puis me souvenant que j’étais plus ou moins, couvert de sang, je me retournais vers Miho.

- Je crois qu’il vaut mieux que ce soit toi qui nous appelle un Taxi, parce que j’ai l’air louche avec tout ce sang sur mon épaule et ma tenue. J’ai l’apparence d’un Yakuza non ? Personne ne voudra me prendre dans son taxi. A moins qu’il te voye en premier.
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MessageSujet: Re: Sorry sorry sorry sorry...
Sorry sorry sorry sorry...  EmptyDim 24 Avr - 12:45

Une fois réinstallé, Miho se décida à parler, mais elle n’avait vraisemblablement pas envie de bouger. La demoiselle passa une de ses mains près de la joue de l’ange, plus précisément pour passer sa main dans les cheveux du jeune homme, souriant. Elle sentait son souffle chaud dans son cou, ce qui était assez amusant, la faisant frissonner, sourire et également se mordre la lèvre par les battements de son cœur assez irréguliers. Finalement, elle demanda chez qui ils allaient dormir et fut assez déçue que Kanon propose de la raccompagner. La poupée se posait des questions, est-ce qu’il disait ça par rapport à la dernière fois ? Ou bien est-ce qu’il avait peur de ce qu’ils venaient tous deux de se confier ? Pour en avoir le cœur net, elle prit l’initiative de poser la question.

« hm… si tu veux pas c’est… parce que… hm… à cause de ce qu’il s’est passé la dernière fois ou bien… c’est juste parce que tu préfères éviter ? Tu sais je serais sage c’est promis ! »

Mais elle sourit, préférant ne pas le supplier pour qu’il ne pense pas qu’elle voulait à tout pris qu’il reste avec elle, certes, c’était le cas puisque Miho ne pouvait plus se passer de lui, mais en même temps, elle ne voulait ni l’étouffer, ni le perturber davantage ou encore bien moins être un poids. Comme s’il avait lu dans ses pensées, il avait pris les devants en lui parlant de son appartement, tien… il n’avait pas dit que c’était un appartement, mais curieuse comme elle était, forcément, elle allait rester sage, ou du moins, le temps qu’elle le pouvait.

« Mouais… c’est louche cet histoire, vu le sourire que tu as, ton appartement d’ange j’y crois plus ! »

Elle tira la langue, face à lui d’ailleurs, mais la rangea bien vite, se rappelant qu’ils étaient tout de même proches. Elle se racla la gorge et frissonna. Puis finis par rétorquer concernant leur petite sortie. Surtout que le lieu était propice pour que la demoiselle puisse exploiter ses dons et se rendre compte par ailleurs qu’ils s’étaient décuplés en la présence de son protecteur.

« Sinon, pour le zoo, ça marche ! En plus, on pourra parler avec eux ! »

La petite humaine resta tranquille quand il essaya de bouger, faisant la moue parce qu’elle, elle ne voulait pas. Mais il la souleva et instinctivement Miho s’accrocha à lui. Lorsqu’elle se souvint de son épaule, elle descendit au plus vite, vérifiant que tout allait bien.

« T’es blessé ! Même si tu n’as pas mal, tu es affaibli alors, fais pas de bêtises ! »

La poupée se calma un peu après avoir fait quelques pas, puis soupira, l’écoutant. Il n’avait pas tort et pour la peine, elle attendit, lui répondant en prenant tout son temps, sourire aux lèvres.

« hm… oui, mais un yakuza avec une bouille d’ange, alors je sais pas si c’est crédible du coup ! »

Elle s’éclata de rire puis cacha ses mains dans son dos pour bien montrer qu’elle n’avait pas vraiment envie que la soirée s’arrête même si elle devait bien prendre fin tôt ou tard. Sauf que, puisqu’il ne voulait pas rester avec elle, Miho devait user de sa malice pour pouvoir profiter de chaque instant passé avec lui. Chez elle, elle sera encore seule et puisqu’elle sait maintenant ce qu’est l’amitié, du moins, le fait de ne plus être seule au monde, elle n’avait plus envie de retourner à sa solitude.

« hm… dis Kanon, on fait un pari ? Si je gagne, tu passes la nuit chez moi, si je perds tu choisis ! »

Petit marché qu’elle n’était pas sur de gagner, forcément, elle tentait le tout pour le tout, mais au moins, elle tentait quelque chose et c’était assez amusant puisqu’il avait l’air de ne pas aimer perdre ni même de ne pas décevoir… elle le prenait un peu par les sentiments là… mais elle redoublera d’effort dans le cas où elle gagnerait, pour ne pas mettre mal à l’aise son ange.

La miss s’étira tranquillement, replaçant ensuite ses mains derrière son dos, sautillant d’un pied à l’autre histoire de faire passer le temps en attendant que Kanon réponde. Il risquait de refuser, mais c’était tant pis, la prochaine fois ! Elle ne laisserait pas tomber, puisqu’elle voulait en même temps savoir pourquoi ils étaient comme ça l’un envers l’autre et… d’un autre côté, c’était assez gênant si c’était ce qu’elle pensait. Mais au moins, ils pourraient prendre les mesures nécessaires, pas avant, ce serait idiot de s’éloigner l’un de l’autre avant de savoir ce qu’il en est, il n’y a encore aucune certitude !

« Alors monsieur ce décide hm ? »

Elle n’y tenait plus, trottinant vers lui pour ensuite essorer ses cheveux à côté et se loger entre ses bras de nouveau, bien qu’elle ait un peu plus de mal cette fois-ci pour poser sa tête sur son épaule, puisqu’il était beaucoup plus grand. C’était assez amusant de la voir poser son menton sur son torse pour l’observer de très près, rien de mieux pour lui mettre la pression et le faire bégayer ses mots. Ce n’était pas qu’elle voulait l’embarrasser, mais juste qu’elle aimait bien l’embêter et elle avait promis de se tenir à carreau, alors pas de problème sur ce point là, on pouvait lui faire confiance entièrement !
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MessageSujet: Re: Sorry sorry sorry sorry...
Sorry sorry sorry sorry...  EmptyMar 26 Avr - 20:57

Nous étions installés de façon proche, très proche. Miho passa une nouvelle fois sa main dans mes cheveux. Il fallait qu’elle arrête ça..J’allais finir par trouver ce geste agréable à force. Pourtant je n’aimais vraiment pas qu’on me touche les cheveux alors pourquoi ce serait différent avec elle ? Parce que TOUT était différent avec elle. Je réapprenais à vivre en société loin de mes tracas quotidiens.

Elle me proposait de dormir avec elle. J’entend par là, à ses côtés. Je commencer par refuser gentiment. Je préférais être prévenant cette fois ci. Pourtant elle me demanda avec un regard qui me fit fondre si c’était parce que je préférais éviter ou rapport à la dernière fois.

Elle me promit qu’elle serait sage. Je passais ma langue sur mes lèvres distraitement. Mmh la dernière fois, ma réaction avait été trop outrée. Nous étions au 21ème siècle et j’avais parfois du mal à m’en souvenir. C’était peut être la réponse à mon questionnement. Tout était si facile avec Miho parce que les gens de ce siècle sont plus ouverts, ils se méfient moins et deviennent proches plus facilement. C’était une réponse facile, trop facile et qui expliquait peu de choses mais elle me convenait pour l'instant. Je la regardais droit dans les yeux, et comme d’habitude, lui avouer la pure vérité.

- Ce n’est pas que je ne veux pas. C’est que, cela..ne me semble pas très naturel. Je n’ai pas l’habitude de fréquenter quelqu’un aussi longtemps. Ne te méprend pas. Ce n’est pas que je me lasse de toi. C’est juste que ma routine est bouleversée quand tu es avec moi.

Sur ce coup là je n’avais pas été très clair je l’avoue. J’étais déçu de moi-même. Et je me sentais un peu pitoyable. Avec un regard désolé je prenais la main de Miho dans mes cheveux. Je n’étais vraiment pas à la hauteur.

J’essayais de changer de sujet pour oublier en parlant de mon appartement et du week end prévu. C’était des futilités qui nous empêcher de tourner toujours autour du même sujet.

Je finissais par me lever en emportant ma petite protégée. Mais elle ne restait pas longtemps dans mes bras, car j’étais quand même blessé. D’ailleurs elle me reprocha ce mouvement, la moue inquiète. Je ne pouvais m’empêcher d’apprécier quand elle s’inquiétait pour moi. Cela prouvait qu’elle était attachée à moi. C’était une chose qu’elle m’avait déjà prouvé maintes fois mais que j’avais du mal à réaliser.

Nous étions sur le point d’appeler un Taxi mais je n’étais pas trop habillé pour. Je ne voulais pas effrayer un taxi avec mes vêtements tachés. Alors que je me trouvais un air de Yakuza, Miho, souriante, me confia que je ne faisais pas un yakuza très crédible avec ma bouille d’ange.

Je ronchonnais. Encore et toujours les filles ne pouvaient s’empêcher de complimenter mon physique. C’était peut être pas très cool de ma part mais je n’aimais pas trop. Les gens me jugeaient trop vite en voyant mon physique. Oui j’étais beau mais je n’étais pas que ça. Mais un sourire joueur s’étira sur mes lèvres. Et si je …Non, mauvaise idée. Je ne voulais pas troubler Miho et je savais que ça finirait par se retourner contre moi. Je plaisantais pour la taquiner.

- Oh c’est exaspérant la manie que vous avez les humains à regarder toujours le visage. J’ai un corps aussi tu sais ?

Pure ironie de ma part. Mais, malheureusement assez naïf, je ne savais pas que ces paroles pouvaient être prise à double sens.

Finalement Miho me proposa un pari. Si elle gagnait j’étais condamné à rester pour la nuit avec elle. Debout sous l’abribus, je plissais le front. J’étais partagé entre l’envie de lui demander en quoi ce pari consistait et me taire. Mais je savais que je ne pourrais pas résister bien longtemps. Visiblement elle voulait rester avec moi et je ne savais même pas pourquoi je m’obstinais à dire non alors que je savais très bien que j’allais céder à mon envie. Si elle me proposait un pari, c’est qu’au fond d’elle elle était sure de gagner non ?

J’allais répondre quand elle me demanda si je me décidais. J’ouvrais la bouche mais aucun son ne sortit puisque c’est ce moment là qu’elle choisit pour s’approcher de moi pour poser son menton sur mon torse.

Ma tête se baissa machinalement et se releva instantanément. Son petit visage tout proche du mien. Je me cachais les yeux avec ma main. « Ne ..Ne me prend par les sentiments …ça ne marche pas avec moi » c’est la phrase que j’aurais voulu dire mais, on le sait, un ange est incapable du moindre mensonge.

- Je…je ..Ne me prend pas par…pffiouuu bon c’est ok. Je veux savoir en quoi consiste ce pari ?


La main toujours posé sur mes yeux, j’entrouvrais les doigts pour apercevoir sa réaction. Je n’étais vraiment pas patient avec ces choses là. Et par-dessus tout, je détestais perdre.



Dernière édition par Shimizu Kanon le Mer 27 Avr - 20:26, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Sorry sorry sorry sorry...
Sorry sorry sorry sorry...  EmptyMer 27 Avr - 20:11

Miho se reprit bien vite en voyant qu’elle faisait de la peine à son ange gardien, mais elle en ressentait elle-même, bien qu’elle comprenait parfaitement ses sentiments, elle avait été curieuse, avait posé la question, mais quelle importance au fond ? Il ne voulait pas. Sa réponse était assez étrange, lui aussi ne devait pas trop savoir où il en était, mais ce n’était pas gênant puisque la demoiselle le comprenait et lui donnait raison d’ailleurs en hochant la tête. Pour qu’elle ne se sente pas abandonnée, il lui avait pris la main, geste rassurant qui apaisa notre poupée. Très rapidement ils changèrent de sujet, étant d’un seul coup plus à leur aise, le seul hic c’est quand la Nippone paniqua, Kanon l’ayant soulevé pour qu’elle se lève enfin de contre lui. Elle l’avait quelque peu secoué en lui criant dessus, mais, peu importe, au moins, elle exprimait les choses clairement.

« Et ça te fait rire en plus… baka, ne refait plus ça hein ! »

C’est en soupirant qu’elle fit quelques pas pour se calmer avant que le serveur ne décide d’appeler un taxi, mais il avait besoin de l’aide de sa protégée pour ce faire et elle sourit à sa remarque, ce qui n’était pas faut, encore que son regard ne trompait personne ! Il se refusait d’accepter le compliment et fit même de l’humour ! Autant dire que notre petite humaine fit la moue, enfonçant un peu plus le couteau dans la plaie pour qu’il ne la traite pas comme les autres, sauf qu’elle n’avait pas prévu ce qui suivit et sourit d’un air plutôt enjoué.

« Tu veux que je regarde ton corps ? Tu sais Kanon… je ne te pensais pas pervers à ce point ! »

Elle fit semblant d’être choquée, le détaillant des pieds à la tête en reculant légèrement, espérant qu’il n’ait pas compris que Miho s’amusait juste à lui faire croire qu’elle le pensait comme ça, puisque réellement elle le connaissait suffisamment (en si peu de temps pourtant) pour savoir qu’il n’était pas le moins du monde pervers ! Encore qu’elle doutait que le jeune homme aurait pu l’être s’il n’était pas aujourd’hui un ange complètement ignorant, surement autant qu’elle sur le sujet.

La demoiselle sourit, ayant une idée merveilleuse et s’approcha quelques instants après leur petit jeu, lui en proposant un nouveau. Elle maintenait le suspens, appuyant son menton sur le torse de son protecteur pour essayer de le persuader de jouer. Il baragouina quelques mots ce qui la fit sourire. Elle tapa dans ses mains, se remettant droite.

« Tu ne vas surement pas aimer, mais… tant pis ! Tu veux quoi si tu gagnes ? »

Que de suspens, décidément, Miho fait preuve de sadisme par l’intermédiaire de sa joueuse ! Mais d’où vient cette petite vengeance hm ? Elle fit quelques pas puis s’arrêta en face de Kanon.

« Je parie que le conducteur du taxi ne sera pas d’origine nipponne ! »

Elle rit légèrement, appelant un taxi en prenant la main de Kanon, sifflant de son autre main dans sa bouche, puis levant le bras en se mettant sur la pointe des pieds. Autant dire qu’elle tentait vraiment le tout pour le tout et que son cœur avait battu plus que rapidement puisqu’elle n’avait pas posé la bonne question, n’ayant pas osé lui faire ce coup bas. Lui dire qu’il ne savait pas embrasser était évident, lui demander implicitement prouver le contraire en l’embrassant en était une autre. La miss attendit donc que le chauffeur se gare pour s’asseoir à l’arrière, hors de question qu’elle s’assoit auprès d’un inconnu, pas ce soir en tous les cas.

« Alors, j’ai raison ou j’ai tort hm ? »

C’est en se mordant la lèvre qu’elle dévorait des yeux son ange gardien, comprenant pleinement ce qu’elle ressentait pour lui. Peut-être était-il préférable qu’il la laisse seule cette nuit, mais par la même occasion, elle quémandait sa présence, ne serait-ce que pour la rassurer, pour qu’elle puisse fermer les yeux sans avoir la boule à l’estomac et les larmes au bord des yeux, ce n’était pas sa faute si elle était tombée amoureuse, mais en revanche, si Kanon comprenait, s’il ressentait la même chose, bien que ce serait le bonheur absolu, lui, à l’inverse d’elle risquait d’y laisser ses ailes. Miho soupira, chassant d’un secouement de tête ces vilaines pensées puis après avoir mis sa ceinture et celle du jeune homme, elle posa sa tête sur son épaule et lui pris discrètement la main.

« Ne vous inquiétez pas, nous sommes tombés sur des jeunes armés de couteaux et… il m’a en quelque sorte sauvé la vie ? C’est mon ange gardien »

Voila de quoi faire stresser le pauvre ange, mais l’humaine eut un petit sourire, sachant parfaitement que le chauffeur ne verrait pas la chose de la même façon, d’ailleurs, il regardait Miho… trempait, avec son chemisier transparent tandis qu’elle ne s’en apercevait pas.
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MessageSujet: Re: Sorry sorry sorry sorry...
Sorry sorry sorry sorry...  EmptyJeu 28 Avr - 16:33

Je regardais pensivement ma petite protégée et elle me traita de pervers. J’haussais les épaules. Je savais qu’elle plaisantait. Pourtant je ne pus m’empêcher de paraître légèrement offusqué. Il fallait que je prenne sur moi et que j’arrête de prendre tout mal. Mais je n’étais pas encore habitué à ça.

Elle finit par me proposer un pari. Contre toute attente, je me refusais à rester avec elle ce soir. Mes racines de gentleman profondément ancrés en moi. Avec la peur aussi de ne pas savoir refuser. J’étais parfaitement conscient de l’emprise de Miho sur moi. Si ce soir, elle tentait quelque chose, je ne saurais pas comment réagir. Et je serais très tenté de la laisser faire. De me laisser aller. Et je ne voulais surtout pas que cela arrive.

Contente que j’accepte le pari, elle tapa dans ses mains et me prévint que je risquais de ne pas aimer. Je me contentais de sourire gentiment. Je ne savais pas trop à quoi m’attendre mais cette menace m’intriguait voir m’effrayait. Et si ce à quoi je pensais quand je refusais de dormir chez elle, arrivait plus tôt que prévu. Non ..Pitié. Je n’étais certainement pas préparé à ça et je redoutais mes réactions.

Elle pariait..Que le conducteur n’était pas d’origine nippone ??? C’était étrange parce que en disant ça, j’ eu la vague impression, que ce n’était pas ce qu’elle avait prévu de dire à l’origine. Mais je me gardais de lui en faire la remarque. En tout cas, il y avait beaucoup de chance qu’elle perde. Les étrangers à Tokyo ne sont pas si nombreux que ça.

- C’est un pari risqué pour toi. Mais j’accepte. Et si je gagne..je réfléchirais à ça plus tard.

Elle avait déjà sifflé un taxi qui s’arrêtait devant notre abribus. J’étais assez admiratif. Je n’aurais jamais réussi à faire arrêter un taxi aussi vite. La jeune poupée s’engouffra à l’arrière du taxi et je m’y engouffrais à sa suite, désireux de me retrouver dans un habitacle sec et chaud. Et surtout en sécurité.

J’adorais prendre le taxi. C’était un luxe que peu de tokyoïtes peuvent s’offrir mais dès que j’en avais l’occasion, je prenais le taxi. Malgré les embouteillages et les aléas de la route, c’était mille fois mieux que les transports en commun. L’incident de la dernière fois avec le métro me donnait encore plus raison.

Avec un air malicieux elle me demanda qui avait gagné le pari. Je tentais de prendre une voix très polie pour ne pas effrayer plus de raison notre chauffeur.

- Excusez-moi, Monsieur, au risque de paraître indiscret, je désirerais savoir votre nationalité ?

Le chauffeur me regarda dans son rétroviseur, d’un air mal assuré. Il n’avait pas effrayé, mais il n’avait pas l’air très à l’aise non plus.

- Je suis Japonais.

Je me tournais vers Miho. La jeune fille posa la tête sur mon épaule valide et me prit discrètement la main. Avant de répliquer au chauffeur que nous étions tombés sur des jeunes armés de couteaux et que je l’avais sauvé. J’étais son ange gardien. En prononçant ses paroles je me figeais de surprise. Que ? Comment ? Ce n’était qu’une blague mais cela me surpris. Je la pensais plus prudente sur ces choses là. Enfin c’est vrai qu’elle ne risquait pas grand-chose en disant ça à un chauffeur de taxi lambda, mais quand même, je restais méfiant. Je chuchotais :

- J’ai gagné ton pari. Et ne crie pas sur les toits que je suis ton ange gardien s’il te plait. Même s’il a du prendre ta phrase pour une plaisanterie, je préférais que tu évites.

Je déposais un doigt sur mes lèvres pour lui faire comprendre que la discrétion s’imposait. Pourtant je restais de bonne humeur.

Même si les coups d’œil du chauffeur dans le rétroviseur m’agaçaient un peu. Surtout que son regard déviait sur..Le haut transparent de Miho qui laissait entrevoir un bout de son ventre. Les lumières de la ville défilaient sur les vitres du véhicule. Nous étions donc suffisamment éclairés pour qu’il puisse y voir plus que de coutume. Je me maudissais d’avoir oublié mon manteau. Le problème aurait été réglé dans l’instant.

Au lieu de profiter des derniers instants avec Miho, ces regards insistants de la part du chauffeur, finir par me mettre en colère sans que je puisse clairement comprendre pourquoi. Miho était une grande fille et si elle en avait marre, elle le signalerait surement. Mais peut être qu’elle n’avait pas remarqué ce manège ? Ma main se retira brusquement de la sienne pour que je puisse me ronger les ongles. Cela m’empêchait de parler. Pourtant n’y tenant plus, je brisais ce silence gênant.

- Vous savez, il serait préférable, pour notre sécurité à tous, que vous regardiez la route.


Le chauffeur ne répliqua pas mais il avait bien compris le message puisque le rouge lui monta aux joues.

Aussitôt après avoir dit ça, je regrettais mes paroles. Je n’étais pas aussi dur d’habitude. Mais bon, j’étais tellement regardé par les femmes quand je sortais, que je ne réagissais plus à ça.

Sauf, bizarrement, quand ça concernait Miho. Il fallait que je me calme, Miho ne m’appartenait pas. Elle était plus que jolie et il était normal que d’autres hommes la regardent. Il fallait que je m’y fasse, c’est tout.

Le chauffeur, sueur au front, se passe une main sur le visage, honteux. Je ne savais pas trop si Miho avait compris ce pourquoi j’étais intervenu. Le jeune japonais m’adressa un sourire crispé, très crispé.

- Vous formez un couple vraiment très beau tout les deux. On dirait que vous sortez d’une publicité de magazine !
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Abe Miho
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MessageSujet: Re: Sorry sorry sorry sorry...
Sorry sorry sorry sorry...  EmptyJeu 28 Avr - 18:31

C’était assez flagrant qu’il ne s’y attendait pas et qu’il avait quelques doutes concernant la véritable nature de ce pari, mais puisqu’il ne disait rien, notre petite poupée en profita, appelant un taxi sous le regard ébahi de son ange gardien. D’ailleurs, lorsqu’ils furent dans la voiture, la demoiselle s’appuya contre Kanon, ne serait-ce que parce qu’elle se sentait bien contre lui elle avait même précisé qu’il était un ange gardien et vu sa surprise. Il n’était pas en colère, mais presque, ce qui fit sourire Miho, lui répondant tout aussi discrètement que lui.

« Promis, mais j’ai senti qu’il n’y avait rien à craindre et en principe toi aussi… alors, profitons-en non ? »

Elle lui fit un clin d’œil, quelque peu déçue d’avoir perdu et finalement de n’avoir pas tenté ce qu’elle avait vraiment en tête. La demoiselle fermait les yeux, ce pour quoi elle ne voyait pas le chauffeur qui la reluquait sans gêne, mais sentant la main de Kanon se crisper sur la sienne, elle ouvrit un œil, le regardant. L’humaine se demandait ce qui n’allait pas et au bout de quelques instants, lorsque le serveur prit la parole, elle comprit et cligna plusieurs fois des yeux, essayant de se cacher du mieux qu’elle pouvait. Si le jeune homme n’était pas intervenu, non en plus de la reluquer, qui sait ce qu’il se serait mis en tête celui-là ! Notre casse-pied refaisait surface, manquant de l’insulter, mais elle se retint sinon… pas de billet retour pour elle ni pour Kanon, alors autant cacher simplement les parties susceptibles d’intéresser le vieux bougre et se concentrer sur Kanon en faisant la moue, glissant discrètement un léger « merci ».

Sur le point de s’endormir, Miho écarquilla les yeux à la remarque du chauffeur, observant immédiatement la réaction de Kanon, d’ailleurs elle le laissa parler, préférant ne pas dire de bêtises, serrant néanmoins sa main en sachant parfaitement qu’il allait démentir. Mais ce n’était peut-être pas l’idéal en ce cas présent puisqu’ils étaient assez proches, en tous les cas, elle se contenta de dire merci encore une fois, sans grande conviction cette fois, regardant par la fenêtre tout en caressant distraitement la main de son ange. Finalement, elle se replongea dans ses pensées, espérant qu’il n’ait pas compris, qu’il ne puisse pas lire en son cœur lorsqu’il s’agit d’amour puisqu’en ce jour elle savait pourquoi avec lui, c’était différent.

C’était inquiétant, elle ne savait plus quoi dire, elle avait pourtant envie de lui parler, mais pour dire quoi ? Voilà, une fois de plus c’était le problème. Pour pouvoir trouver quelque chose, elle se tourna doucement vers le jeune homme, se blottissant contre lui, commençant tout simplement à avoir froid de nouveau contrairement à lui qui ne sillait pas d’une semelle ! Elle ne défit pas sa ceinture pour autant, mais ce n’était pas l’envie qui manquait !

« T’es sur que tu veux pas venir ? Promis… je ferais pas de bêtise Kanon… »

Notre demoiselle avait chuchoté, relevant son visage pour lui montrer qu’elle disait vrai, de toute façon quelle idée de vouloir tenter quoi que ce soit alors qu’elle s’en voulait déjà d’en être tombée amoureuse hm ? Elle grelottait, surveillant aussi la plaie de son protecteur, passant doucement sa main pour voir si ça saignait toujours et visiblement non, c’était d’ailleurs un poids en moins. Sa main dévia alors sur sa joue, restant contre lui, elle ne pouvait s’empêcher d’être tendre avec lui, c’était presque comme s’il atténuait les choses, qu’il les rendait plus douce puisqu’on connait la petite, toujours très énergique et là… on ne pouvait pas en dire autant.

« Kanon… »

Encore une fois son nom prononcé sans aucune raison si ce n’est de vouloir entendre son prénom, de vouloir voir ses yeux sombres et pourtant envoutants, de plonger son regard dans le sien et d’essayer d’en comprendre chaque mouvement, chaque expression afin d’être à égalité. Elle ne bougeait plus, si ce n’est à cause de ses tremblements, calmant les battements de son cœur comme elle le pouvait, se concentrant uniquement sur le jeune homme.

Dites… je voudrais pas déranger, mais… pour deux jeunes qui ne sont pas en couple… vous êtes bien proches… vous faites confiance à un homme avec du sang sur sa chemise mademoiselle… c’est dangereux…

Parler ne servait à rien, mais comme il fallait bien que quelqu’un coupe ce moment détente, ce moment pourtant intense, électrique, le chauffeur eu la bonne idée de poser quelques questions, se doutant qu’il y avait anguille sous roche, pourtant… ils étaient honnêtes et pour cette raison la demoiselle regarda le malotru qui osait remettre en question leurs dire, mais également le jeune homme. Pour Miho c’en était un peu trop.

« On fait bien confiance à un homme qui ne se gênait pas pour laisser ses yeux vagabonder… hmff… ff… »

La demoiselle se retint, enfouissant son visage conte le cou de son ange histoire de se calmer, du moins d’essayer de retrouver ses esprits et de ne pas trop bouder à ces remarques et également au fait qu’il venait peut-être de lui ruiner la chance de sa vie.
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Shimizu Kanon
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MessageSujet: Re: Sorry sorry sorry sorry...
Sorry sorry sorry sorry...  EmptyVen 29 Avr - 14:08

- Non, nous ne sommes pas en couple.

Le chauffeur regarda la route en essayant de garder une expression neutre même si je pouvais sentir qu’il n’était pas confiant. Et qu’il condamnait surement notre comportement l’un envers l’autre. Il devait trouver ça étrange et je lui donnais raison.

A coté de moi, je sentais Miho qui s’endormait. Malgré tout, elle avait comprit ma remarque au chauffeur et, à présent, elle se cachait du mieux qu’elle pouvait. Elle me remerciât discrètement et j’hochais la tête.

Elle se blottissait du mieux qu’elle pouvait contre moi et je sentais, sous mes doigts, qu’elle était glacée. Comprenant son besoin d’être réchauffer, je me rapprochais au plus que je pouvais et la frictionnais gentiment pour lui insuffler un peu de chaleur. Nous étions tout les deux trempés par la pluie et le froid de l’hiver nous mordait les joues. J’avais peur qu’elle ne prenne froid.

Elle se tourna vers moi et me demanda si j’étais sur de ne pas vouloir venir. Je n’osais pas la regarder dans les yeux. Je savais que si je la regardais, je risquais de flancher. J’hochais la tête silencieusement. Oui j’étais sur de moi. Cela m’attristait un peu mais bon, c’était ainsi.

Elle passa sa main sur ma joue et ce contact m’électrisa une fois de plus. Il fallait que je me sépare au plus vite de la jeune poupée au risque d’en devenir encore plus dépendant. Elle m’appela par mon prénom. Je m’apprêtais à répondre mais, bien vite, je me souvenais que nous n’étions plus seuls. Et que nous n’étions pas dans une position des plus innocentes.

Le chauffeur se permit un nouveau commentaire qui cassa notre ambiance. Il n’avait pas tort dans ses paroles et je savais qu’il disait ça sans avoir réellement d’arrières pensées. Mais Miho me prit de court. Agacée elle lui rappela qu’il s’était permis de « laisser ses yeux vagabonder ». Je suivis l’échange silencieusement.

Le chauffeur se retourna, bien décidé à ne plus nous adresser la parole et marmonnant une phrase du genre « ahh les jeunes de nos jours..pff ». Je décidais de passer outre cet incident. Il fallait que l’on profite un peu de nous derniers moments ensemble, du moins pour cette nuit. Amusé, je lui tapotais le bout du nez. Je lui soufflais à l’oreille :

- Tu ne crois pas qu’il a raison ? Que nous somme un peu trop proches pour deux personnes qui ne sont pas en couple ? Est-ce que je devrais garder des distances…disons plus raisonnables ?

J’avoue que je me doutais déjà de la réponse mais j’avais besoin qu’elle me rassure. Je voyais les rues de Tokyo qui défilaient à la fenêtre. Et après quelques minutes, je me souvenais que ni l’un, ni l’autre n’avions fourni d’adresse à ce cher chauffeur. Il devait, certes, se douter que nous allions sortir des quartiers chauds mais pour le reste..

- Miho, je pense que tu devrais indiquer l’adresse de chez ta mère pour que le taxi puisse te déposer en premier.

Je faisais la moue pour lui montrer que moi aussi, je n’étais pas très heureux qu’elle rentre chez elle. Pourtant un sentiment étranger m’habitait à présent et une petite voix me disait que si j’écoutais mon cœur, je risquais de souffrir, de nous faire souffrir. La raison passait donc avant le cœur.

Miho avait enfoui son visage dans mon cou. Je lui attrapais une mèche de cheveux mouillés et la faisais tourner distraitement entre mes doigts. Je n’osais pas passer ma main dans ses cheveux pourtant j’aurais voulu essayer. Je n’appréciais pas trop qu’on me fasse ça alors je ne le ferais pas sur autrui. Même si c’était Miho et je pensais que ce geste ne la gênerait pas. Une fois de plus, le chauffeur me replongea dans la réalité.

- Vous êtes arrivée à destination, Mademoiselle.


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MessageSujet: Re: Sorry sorry sorry sorry...
Sorry sorry sorry sorry...  EmptyDim 1 Mai - 14:08

L’ambiance était parfaite, digne d’un drama à l’eau de rose et pourtant coupée par un certain chauffeur quelque peu curieux. En même temps, c’était eux qui avaient commencé avec leur première question, mais ce n’était pas une raison pour briser un moment pareil ! Pour la peine, Miho répondit sèchement et resserra sa main sur celle de l’ange. Lorsqu’il lui demanda finalement si le chauffeur n’avait pas raison, la poupée tourna sa tête vers lui, se mordant la lèvre, essayant elle-même de se rassurer, finalement… elle n’arrivait pas à lui mentir, de toute façon a en juger par l’affolement de son cœur, autant dire que c’était perdu d’avance si elle essayait.

« Disons qu’on est… proches, mais c’est normal… et puis… même si on ressemble à un… couple, toi et moi… on sait bien que c’est… ce serait compliqué… enfin, on est pas un couple de toute façon hein ! »

Autant dire que notre petite ingénue était très évasive sur le sujet à tel point qu’elle changea de conversation jusqu’à finalement se taire, elle, la pipelette qui ne la boucle jamais ! Elle soupira, puis se blottit contre Kanon, le laissant s’amuser avec quelques mèches de ses cheveux, ce qui la fit sourire d’ailleurs, avant qu’il ne se rende compte que personne n’avait donné d’adresse. Elle fit la moue, le fixant quelques instants comme pour demander une dernière fois et donna l’adresse au chauffeur pour qu’il puisse faire son boulot. Quand elle posa ses yeux sur le serveur, ce dernier aussi n’avait pas l’air de vouloir se séparer d’elle, ce qui la rassura.

En un sens, à les regarder comme ça, c’était vrai, l’humaine se sentait étrange, ils étaient collés l’un à l’autre et se permettaient des choses que deux amis ne feraient pas, mais il y avait comme une barrière entre eux qui préservait les limites entre amitié et amour, quelque chose d’assez fort qui pourtant pouvait se briser à tout instant, suffit d’une seule chose… de quelques mots, de quelques gestes en trop, allez donc savoir s’ils se décideront un jour… Miho en tous les cas réalisa cela et changea de couleur progressivement. Heureusement pour elle, le chauffeur lui dit qu’elle était arrivée et pour la peine, la demoiselle soupira, cherchant son porte-monnaie dans sa poche arrière. Lorsqu’elle mit la main dessus elle présenta quelques billets légèrement trempés, au moins, eux, ils avaient été épargnés, c’était une chance !

Elle jeta un dernier coup d’œil à Kanon, défaisant sa ceinture pour ensuite vérifier que sa plaie allait mieux et elle fut étonnée qu’il cicatrise aussi vite. Il avait certes, une belle plaie, mais qui se refermait très lentement mais surement. Elle caressa sa joue une dernière fois, le serrant contre elle pour ensuite passer ses mains dans ses cheveux, du moins le lui faire croire, elle remit juste une mèche en place et déposa un baiser sur sa tempe, souriant, douce vengeance qu’elle s’offrait, pourquoi ? Elle ne savait pas, une envie de le taquiner peut-être…
Elle referma la porte de la voiture, le regardant partir avant de soupirer, son sourire s’effaçant pour finalement taper le code de l’immeuble, prendre l’ascenseur, sortir une carte magnétique qu’elle glissa à l’emplacement prévu pour ouvrir un appartement gigantesque, magnifique, mais tellement vide que s’en était déprimant.

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MessageSujet: Re: Sorry sorry sorry sorry...
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